En vue notamment d'éviter les risques d'infiltration d'eau qui peuvent provoquer des préjudices aux terrasses ou aux façades, le wali a, en effet, invité les locataires dont les immeubles sont gérés par cet office à cotiser afin de se doter d'une bâche à eau pour remplacer les nombreux réservoirs installés sur le toit. Concernant les vides sanitaires inondés, l'orateur a proposé comme solution l'acquisition de moto-pompes pour vidanger les eaux usées et ne pas compter uniquement sur l'intervention des services de l'OPGI, disant à ce propos : «Les locataires doivent apprendre à s'organiser et à se prendre en charge.» Outre cela, il a évoqué le problème des ordures ménagères jetées par la fenêtre ou sorties en dehors des horaires fixés par la municipalité, imputant cela à l'incivisme des citoyens. Ces derniers ne doivent pas, en revanche, compter sur l'APC pour faire la «chasse» aux moustiques, ils doivent, selon le wali, recourir aux pastilles et à l'insecticide, mais pour d'aucuns, les habitants de la ville du Vieux-Rocher pourraient ne pas avoir à utiliser ces produits, si la campagne de démoustication n'était pas lancée tardivement… par les services concernés. Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya a relevé que 80 % des citoyens ne s'acquittent pas de leur loyer vis-à-vis de l'OPGI, un argent, selon lui, qui pourrait pourtant servir à certains travaux de réparation, notamment au niveau des… immeubles. Au demeurant, les Constantinois sont appelés à faire preuve de civisme, à vidanger leurs caves infestées de moustiques par leurs propres moyens, sans trop compter sur l'apport de l'APC et de l'OPGI, lequel aspire à récupérer ses loyers impayés.