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Les boîtes (1) idéologiques des néoconservateurs
Publié dans El Watan le 05 - 02 - 2005

Les «boîtes à penser» ou «think tanks» ne sont, par contre, pas médiatisées et restent ignorées du grand public bien quelles soient considérées comme le software de la politique nationale américaine et de véritables assises de la décision stratégique au plus haut niveau de la hiérarchie.
Ce paramètre fonctionnel transforme ces machines à penser en de véritables institutions de propagande et de décision sous-terraines au sein des différents paliers de l'administration publique, industrielle, politique et militaire.
Il est très difficile d'ignorer le rôle joué par ces institutions académiques et intellectuelles dans les processus de la socialisation politique, de la fabrication des projets stratégiques, de la confection des chartes politiques, de la distribution des points pour le respect ou non des droits de l'homme, de l'observation des lignes de conduite et de la définition des pays «amis» et pays «voyous» connus comme pays de l'axe du mal (2), l'orientation de la politique intérieure et la formulation des stratégies intérieure et extérieure.
«Axe du mal» est une formule célèbre dans la pensée des institutions académiques sionisto-américaines et par le biais de laquelle la Maison-Blanche définit tout pays qui ne respecte pas les directives américaines définies préalablement dans les rapports et la littérature des boîtes à idées des nouveaux consevateurs dont la majorité a travaillé ou collaboré avec ces boîtes à idées. Ce genre de discours haineux et extrémiste a été conçu et composé par un spécialiste ès discours sioniste David Frum (Un des écrivains des discours du président Bush), qui a directement emprunté à Austin Powers (Dr Evil and his Axis : le docteur Mal et son Ase)». M. Frum est un chercheur associé à «The Americain Enterpries Institute» fondée en 1943, et est considérée comme une des plus grandes boîtes à idées conservatrice fondée par des ultracapitalistes proches des milieux juifs. Cette formule a déjà été citée par David Wurmser dans son livre publié en 1999, actuellement assistant spécial de John Bolton, sous-secrétaire d'Etat au contrôle de l'armement, et par Condoleeza Rice comme on verra plus loin. Il ne s'agit pas de faire un inventaire exhaustif des activités ou missions de ces institutions, mais notre intérêt porte sur la faisabilité de la décision politique basée sur la notion d'information et surtout la structure de l'action de décider ainsi que l'apport des personnalités capitalistes dans la floraison des boîtes à idées qui ont propulsé une nouvelle génération de néoconsevateurs au pouvoir.
L'intérêt sera également porté à la méthodologie adoptée par ces machines pour asservir le président américain et dominer ses orientations tout en traçant les grandes directives de la gestion des dossiers locaux ou internationaux. Tout cela est fait par le biais de publications d'autorité et de rapports périodiques distribués aux milieux politiques, militaires, industriels et économiques.
Les pionniers de l'engineering politique
Les premières boîtes à idées sont apparues aux Etats-Unis d'Amérique avant la Première Guerre mondiale, plus précisément en 1910, année de la création de la Fondation Carnegie pour la paix internationale (3) qui regroupe actuellement de puissants théoriciens de la nouvelle vague des néoconservateurs qui dominent les infrastructures présidentielles, militaires, industrielles et civiles américaines par la confluence des idéaux capitalistes et politiques. En plus du fait qu'ils dominent les lignes éditoriales de la recherche au sein de ces institutions et les universités par le pouvoir de l'argent et quelques titres de grands quotidiens de souveraineté «quality papers» (4), ces théoriciens sont aussi considérés comme une référence pour les leaders politiques que cela concerne le niveau régional (pour le poste de gouverneur) ou national (Congrès ou la Maison -Blanche). La fondation Carnegie pour la paix internationale, fondée en 1910, est une organisatiion privée sans but lucratif vouée au progrès de la coopération entre les nations et à la promotion de la paix à travers un engagement actif des Etats-Unis sur le plan international. Cet objectif est concrétisé par la recherche, les publications, l'organisation de conférences et, à l'occasioin, la création d'institutions et de réseaux internationaux, les chercheurs du Fonds élaborent des approches politiques novatrices. Parmi les théoriciens les plus actifs on citera en exemple Robert Kagan considéré par les médias comme le fondateur de la nouvelle géopolitique de USA et l'un des concepteurs de la politique étrangère du président. Déjà en 1996, il a prôné l'intervention militaire contre l'Irak et sa destruction. Il vient de publier la recette des néoconservateurs dans un livre de stratégie intitulé
La Puissance et la Faiblesse. Les Etats-Unis et l'Europe dans le nouvel ordre mondial. Il s'inspire des travaux de Leo Strauss et son disciple Allan Bloom qui ont manifestement établi la «Bible» de la domination des décisions politiques et stratégiques aux Etats-Unis d'Amérique. Et c'est dans le même sens que le président Georges W. Bush reconnaît l'influence de ces institutions sur la décision américaine.
La pensée institutionnelle
En s'adressant à «the Americain Entreprise Institute», il a fait l'éloge des chercheurs des boîtes à penser en affirmant à un parterre académique : «Vous êtes certains des meilleurs cerveaux de notre pays, mon gouvernement emploie une vingtaine d'entre vous». (5)
C'est aussi devant le même parterre scientifique, qui a eu le privilège d'entendre là l'explication du président à propos de l'Irak : «Un Irak libéré pourra montrer comment la liberté peut transformer cette région qui revêt une importance extrême (…) Il existe des signes encourageants d'un désir de liberté (…) Il existe des signes encourageant d'un désir de liberté au Proche-Orient. Des chefs de file de la région parlent d'une nouvelle charte arabe qui prônerait la réforme intérieure, une plus grande participation politique, l'ouverture économique et le libre-échange».
Les décisions importantes sont souvent rendues publiques devant les bailleurs de fonds de ces institutions – qui sont aussi les sponsors des présidents – qui font de la politique extérieure américaine un volet de travail scientifique basé sur des scénarios inimaginables.
Dans un important discours prononcé le
6 novembre à Washington, à l'occasion du 20e anniversaire de la création de la Fondation nationale pour la démocratie, le président Bush a placé le Moyen-Orient au centre de la politique étrangère des Etats-Unis pour des décennies à venir, affirmant que «l'établissement d'un Irak libre au cœur du Moyen-Orient constituera une étape décisive de la révolution démocratique mondiale». Retracer l'histoire de la naissance des boîtes à penser doit impérativement nous renvoyer à l'histoire du capitalisme et à la notion de lobbying. Cependant, notre objectif et de corroler la politique aux schémas et autres scénarios des boîtes à idées.
Il est dès lors évident que l'impact de la littérature grise des boîtes à penser est visible dans le dessin de la politique intérieure et extérieure des Etats-Unis d'Amérique, notamment avec le mariage des idéaux qui commandent le travail de ces boîtes et les lobbies. Il est donc impossible aux USA et à un degré moindre en Europe de ne pas évoquer ces «machines à penser» lorsqu'une décision est prise par les décideurs politiques ou de ne pas trouver une influence dans un discours prononcé par les leaders américains, car «le système politique des USA est fondé sur la confrontation franche des arguments et des intérêts des groupes qui ont accès aux sphères dirigeantes ; la société américaine voit se multiplier les groupes de pression, les associations, les clubs qui fédèrent les citoyens, jouent un rôle moteur dans l'élaboration de l'opinion et pèsent de façon non négligeable dans les prises de décision» (3).
C'est un processus sociologique et scientifique qui a permis au lobby dominant de tisser une toile des décisions possibles et éventuelles – qui sont supposées être les meilleures décisions pour le bien-être des courants dominants – quant à l'avenir du monde et la nouvelle cartographie qui consiste «à détruire Baghdad», comme l'a dit l'éditorialiste Jonah Goldberg dans la publication Jewish World Review (revue du monde juif).
De son côté, le professeur David D. Perlmutter est encore plus explicite, dans le Los Angeles Times : «Je fais un rêve éveillé. Ah, si seulement ! Si, en 1948, en 1956, en 1967 ou en 1973, Israël s'était comporté juste un tout petit peu comme le troisième Reich, alors les juifs posséderaient aujourd'hui le pétrole du Golfe (…) (4).
Ce genre de discours n'aurait pas été possible si les boîtes à idées conservatrices, voire expansionnistes n'ont pas dominé le processus de la prise de décision, qui n'a d'alternatives que les germes de la pensée de l'américanisme mariés à la colonisation et l'expansion du capital (5). Les proches collaborateurs des présidents américains sont majoritairement issus des personnels des boîtes à penser iéologiquement extrémistes, notamment depuis l'élection de Ronald Reagan, qui leur à permis non seulement d'envahir les administrations de l'Etat fédéral mais surtout d'ancrer une tradition de coopération entre les politiciens conservateurs et les grands théoriciens des boîtes à idées (6). Pour éclairer le lecteur et lui permettre d'apprécier le rôle fondamental joué par ces institutions dans la propulsiion des néo-conservateurs aux différents postes de commande sur l'hégémonie de ce courant de pensée on citera quelques exemples des personnalités politiques ayant démontré une allégation à cette idéologie et qui ont pignon sur la politique américaine et ont travaillé dans une boîte à idées on citera :
– James Baker – président honoraire du James A. Baker III Institue for Public Policy de l'université Rice (Texas), antérieurement – Secrétaire d'Etat dans le premier gouvernement Bush (1989-1992), ministre des Finances et chef du Conseil présidentiel de politique économique (19885-1988).
– John Bolton – sous-secrétaire d'Etat à la maîtrise des armements et à la sécurité internationale. Antérieurement vice-président de l'American Entreprise Institute, et secrétaire d'Etat adjoint aux affaires relatives aux organisations internationales (1989-1993).
– Zbigniew Brzezinski – conseiller au Centre d'études stratégiques et internationales.
Antérieurement, conseiller du président Carter en matière de sécurité nationale (1977-1981).
– Condoleezza Rice (2000-2004), actuellement elle détient le poste de ministre des Afffaires étrangères après que Colin Powell eut démissionné du poste après qu'elle eut occupé le poste de responsable de la sécurité. Antérieurement elle a été chercheur à The Hoover Institution et professeur des sciences politiques à Stanford University. Elle était aussi conseillère pour la politique étrangère du parti républicain.
– Paul Wolfowitz (2000-2004) – sous-secrétaire d'Etat à la Défense. Antérieurement professeur de sciences politiques et relations internationales à Johns Hopkins University, ancien ambassadeur dans plusieurs pays. Il a travaillé depuis 1973 avec tous les présidents des Etats-Unis à l'exception du président Clinton, il est avec Dick Cheney, Jeb Bush, I. Lewis Libby, Donald Rumsfeld, Francis Fukuyama, Donald Rumsfeld et beaucoup d'autres signataires de la plateforme des principes fondateurs du projet des néocons connu par le projet du nouveau centenaire américain, (Project for à New Americain Century) créé en 1997 dans lequel la première esquisse de la domination américaine par la force. Elève brillant du Pr Allan Bloom lui-même disciple de Leo Strauss, fondateur du Royaume Secret. Il a des relations très étroites avec le comite des affaires américano-israéliens AIPAC.
– Zalmay Khalilzad – envoyé spécial du président Bush pour l'Afghanistan et assistant spécial pour l'Asie du Sud-Ouest, le Proche-Orient et l'Afrique du Nord au Conseil national de sécurité. Antérieurement, directeur du programme stratégie, doctrine et structure des forces pour le Project Air Force de la RAND (1993-1999) ; vice-ministre adjoint de la défense pour la politique générale et la planification (1991-1992), politologue de haut rang à la RAND (1991-1992), conseiller spécial du sous-secrétaire d'Etat chargé des affaires politiques relatives à la guerre irano-irakienne et à la guerre des Soviétiques en Afghanistan (1985-1989).
– George Shultz, titulaire de la chaire Thomas et Susan Ford à la Hoover institution.
Antérieurement – secrétaire d'Etat dans le gouvernement Reagan (1982-1989), chef du Conseil consultatif du président Reagan pour la politique économique (1981-1982), ministre des Finances (1972-1974), ministre du Travail dans le gouvernement Nixon (1969-1970).
– Richard Perle – attaché de recherche à l'Americain Entreprise Institute, président du Defense Policy Board au ministère de la Défense. Antérieurement ministre-adjoint de la défense pour la politique relative à la sécurité internationale (1981-1987).(À suivre)
Notes de renvoi :
– 1) Nous utiliserons indifféremment tout au long de cette étude les vocables de boîtes à penser ou boîtes à idées, en anglais «think tanks» qui signifient les institutions privées à statut juridique «indépendant», parfois elles sont rattachées soit à des universités mais la plupart sont organiquement sous-djacentes à des lobbys. Initialement, elles sont nées du mariage entre la matière grise et l'argent pour la diffusion des principes capitalistes avant de s'ingérer directement dans les affaires politiques et la prise de décision stratégique par la formulation de scénarios et de possibles solutions pour les décideurs.
– 2) Discours du président Georges W. Bush du
26 février 2003 à l'endroit des cerveaux de l'American Entreprise Institute.
– 3) Mayer (J.-P.) : Rand, Harvard, Brookings et les autres. Les prophètes de la stratégie américaine, ADDIM, 1997.
– 4) Israël Shamir : Derniers feux de l'été. Disponible sur le site Hhttp://www.israelshamir.net/french/lastsunny.shtml, qui regroupe les articles de cet auteur antisioniste. Consulté le 25 septembre 2004. David D. Perlmutter, professeur à l'université de Louisiana et travaillant comme chercheur associé dans un think tank conservateur, The Reuilly Center for Media and Public Affairs» qui compte plusieurs experts faisant partie des théoriciens pour les néo-conservateurs de l'Administration Bush. Il contribue aussi de façon régulière à la revue du monde juif (Jewish World Review) qui est un relais médiatique efficace pour construire une opinion juive raciste, extrémiste et xénophobe.
– 5) Zinn note qu' «en 1787, la Constitution fut, en effet, rédigée par 55 homme, tous blancs et tous riches, maîtres d'esclaves ou commerçants, déterminés à mettre en place une autorité capable de défendre les intérêts de leur classe. Plus loin l'auteur cite les actions militaires entreprises sous couvert de mensonges depuis le président Truman et ses ‘‘actions policières” en Corée, jusqu'à la croisade de l'actuel locataire de la Maison-Blanche en passant par l'invasion de la Grenade par Reagan et l'intervention musclée de Bush père au Guatemala et en Irak et leurs millions de morts.» Cf. Zinn (Howard) : L'Histoire populaire des Etats-Unis : un pouvoir que nul ne peut réprimer, Le Monde diplomatique, janvier 2004, P. 27.
– 6) Rich (Andrew) U. S. think tanks and the Intersection of Ideology, Advocacy and Influence, in NIRA Review, 8(1) Automne 2001. Disponible sur le site : http:/www.nira.go.jp/publ/review/2001winter/index.html. Consulte 9 octobre 2004.


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