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Une activité menacée
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2005

En effet, les premiers cybercafés de Constantine ont fait leur apparition à la fin des années 1990, où le prix de la connexion n'était guère à la portée de tout un chacun, puisque l'heure revenait pratiquement à 250 DA pour chuter et avoisiner les 200 DA, puis se stabiliser à partir de 2001 à 120 DA. Les gérants de cybercafés s'étaient même entendus en 2003 pour une réduction des tarifs de connexion qui allaient chuter jusqu'à 50 DA l'heure. Malheureusement, cette autre révolution (en ce temps-là) n'a pas pu avoir lieu puisqu'elle coïncidait avec l'augmentation du coût des communications téléphoniques par Algérie Télécoms, un coût qui a quintuplé en septembre 2004. Une mesure qui a poussé les gérants à se concerter et à s'organiser en association à même de défendre leurs intérêts. Une association qui ne survivra pas longtemps aux dissensions des adhérents qui s'en iront chacun de son côté. Les prix reviendront donc très vite à la barre des 120 DA, et très vite certains cybercafés en souffriront et mettront la clé sous le paillasson devant l'augmentation des charges pour peu de bénéfices. La situation a évolué par la suite, puisque, concurrence oblige, les gérants ont été obligés de revoir leurs tarifs à la baisse pour se stabiliser pratiquement tous à 80 DA l'heure tout en mettant en place des formules d'abonnement alléchantes visant à fidéliser le client. Par ailleurs, la survenue de l'ADSL allait apporter une autre évolution, c'est-à-dire une bonne connexion avec un tarif réduit, puisque dans ce cas précis, les gérants n'étaient plus obligés de payer des factures mais un forfait, un moyen qui était supposé être sûr avant l'apparition des coupures fréquentes causant d'innombrables désagréments et pour les gérants et pour les utilisateurs. Certains cybercafés ont opté pour l'ADSAT (ADSL par satellite) qui consiste en la location d'une bande satellitaire et qui peut revenir entre 50 000 et 80 000 DA le mois, mais qui garantit tout de même une connexion de qualité.
Par ailleurs, la plus grande crainte des gérants de cybercafés est l'opération parrainée par l'Etat et qui consiste à faciliter l'introduction de l'Internet dans les foyers. Un gérant d'un fameux cybercafé au centre-ville nous dira à ce sujet : «Bien sûr que cela ne me rassure pas, puisque je me demande qui fréquentera mon cybercafé si l'Internet est à la portée de tout le monde. Je suis sûr que notre fonction tendra à disparaître.»
Un sentiment partagé par les clients rencontrés sur les lieux qui, eux mêmes, se disent intéressés par la formule, et comme nous le dira un jeune mordu du Net : «La différence est que je serais assis confortablement dans ma chambre et que je pourrais me connecter à n'importe quelle heure.» Un homme âgé nous fera signe de la tête de son indifférence par rapport à ces mesures en nous révélant : «Ce qui m'intéresse le plus, c'est la consultation électronique des journaux français, tels que Le Monde, Le Figaro… et même l'actualité sur yahoo. Que je le fasse ici ou ailleurs, je n'y pense pas trop…»
Certains jeunes mordus du chat nous diront qu'ils se sont habitués au cyber et à l'ambiance qui y règne et que c'est comme boire un café. «On préfère le boire au café du coin plutôt qu'à la maison.» Et d'ajouter : «Il est très facile d'avoir le Net chez soi en France, ce qui n'a pas empêché les cybercafés d'exister…»
Des propos divers mais qui ne rassurent guère le gérant qui pense à un futur de plus en plus flou, peut être sans cybercafés.


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