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Une normalité à retrouver
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2006

Si pour l'OPGI, qui a mené cette opération, «les habitants peuvent rejoindre leurs habitations», ceux-ci rétorquent que «la catastrophe naturelle n'a pas fait subir à nos demeures les dégâts que leur ont causé les entreprises chargées de les retaper suite aux travaux de confortement». A chaque sortie, les responsables de l'OPGI déclarent que leur organisme étant à vocation sociale, il ne faut pas lui exiger des dalles de sol, du marbre, etc.
L'office s'est donc «limité à assurer le minimum» aux sinistrés, qui ont bénéficié de l'aide de l'Etat. Mais ce minimum est-il l'équivalent de la somme investie par l'Etat algérien dans cette opération ?, s'interrogent les sinistrés qui nous confient que «dans aucun volet, les travaux n'ont été effectués correctement». «De l'étanchéité à la peinture en passant par le carrelage, l'électricité, la plomberie, la boiserie, tout a été bâclé», s'indigne-t-on. «Je me demande à quoi sert une porte ou une fenêtre qui ne se ferme pas. Pis encore, des caves de nombreux bâtiments se dégagent d'insupportables odeurs des fuites des eaux usées ou simplement parce que les collecteurs sont fissurés», témoigne une dame de la cité. L'environnement extérieur, lui, demeure apocalyptique.
Dans la quasi-totalité de la cité, les routes, les trottoirs, les autres espaces verts ne sont pas encore réhabilités. «Les travaux lancés l'été dernier vont très lentement et nous, qui avons quand même préféré rejoindre nos habitations, continuons à traîner dans la boue», témoignent des habitants du quartier. «Regardez tous ces amas de casse de carrelage, de plâtre et autres, ils proviennent des appartements dont les propriétaires ont entrepris des travaux de «correction» de la réhabilitation engagée aux frais de la République algérienne. Ce n'est pas sérieux ! Je suis persuadé que la bonne foi et la volonté des autorités de wilayas et d'autres responsables ont été trompées par des pseudo-entrepreneurs à qui ont été confiés les travaux» nous dit un autre citoyen. Son compagnon enchaîne : «On nous dit que 70 millions de centimes en moyenne ont été dépensés pour chaque logement. Multipliez par 1400 et vous allez avoir une idée sur la consistance du budget alloué à une opération qui, mis à part les travaux de confortement dont nous ne pouvons pas nous prononcer n'étant pas spécialistes, aura été vaine. S'il y avait eu des concertations et qu'on avait laissé la liberté au bénéficiaire de suivre lui-même l'opération de réhabilitation, cela aurait été évité. Mais les autorités nous avaient alors enjoint de céder les clés de nos maisons aux entrepreneurs et de ne pas nous mêler.»
Le mal étant fait, les habitants espèrent seulement «voir les responsables s'occuper plus sérieusement de la réhabilitation de l'environnement extérieur». Cependant des voix s'élèvent par-ci, par-là pour soutenir que «de nombreuses familles refusent de rejoindre leur habitation, ou temporisent, pour ne pas restituer le chalet».
Un résident nous a même déclaré qu'il occupera le chalet jusqu'à ce qu'il puisse le céder à son fils de 18 ans, afin de lui éviter des problèmes de logement à l'avenir. C'était il y a quelques mois, et cela renseigne sur un état d'esprit.


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