De Sidi Salem au Lever de l'Aurore, de Rezzag Rachid au Cap de Garde et de Aïn Barbar à Chetaïbi en passant par Djenan El Bey… Les estivants et les noctambules devront faire un choix délicat sur la plage, le coin ensoleillé ou d'ombre où ils passeront leurs vacances. Il leur sera vraiment difficile pour les estivants de se fixer entre tous les instants de bonheur offerts par Annaba, dont le cœur bat au rythme des travaux de réhabilitation, de réfection et d'entretien de ses larges boulevards, ses cités, ses quartiers, ses lieux de détente et de loisirs. Quel itinéraire de villégiature emprunter entre les 6 daïras, les 12 communes, les dizaines de mosquées dont les plus vieilles Abou Maraouane et El Bey, les anciennes zaouïate, la basilique St-Augustin sur un rocher perché, ses ruines romaines et numidiennes, La Casbah, la vieille ville ? L'on se laissera guider par l'inspiration du moment sur la route des vacances. Avec ses ombres et lumières, sa violence et sa douceur, sa longue corniche aux plages faites de sable d'or et à l'eau de mer couleur émeraude, Annaba sait jouer avec ses contrastes et vivre intensément au rythme de sa nature et de sa culture. Mosaïques de couleurs, de saveurs, de senteurs, Annaba baignée de soleil recèle une infinité de trésors cachés. Au détour de ces lieux souvent oubliés des guides touristiques, l'on découvrira une wilaya authentique qui offre à ses hôtes hospitalité, calme et volupté. De Aïn Berda jusqu'à la commune chef-lieu de wilaya en passant par El Hadjar, de nombreux hôtels offrent leurs services sous le contrôle de la direction du tourisme. Deux autres hôtels, après le Majestic avec ses 281 lits et Sofia 80 lits récemment mis en exploitation, enrichiront à court terme les capacités d'accueil de la wilaya en matière d'hôtellerie. Il s'agit de l'hôtel Sabri 684 lits et 88 bungalows et celui du Petit Port de 48 lits. L'arrivée massive des estivants durant la saison écoulée, avec plus de 40% par rapport à 2004, et leurs exigences en matière de mise à disposition de structures et prestations de service de qualité ont alerté les services concernés. L'élargissement sur 10 km de la route à double voie Rizzi Amor Aïn Achir a donné un plus à la corniche annabie éclairée de mille feux. Les discothèques, cabarets, bars, cafétérias, fast-foods, crémeries en nombre se sont fait une beauté pour attirer le maximum d'amoureux de la mer et de la nature. Rym El Djamil son calme, son personnel qualifié, son restaurant rustique et sa piscine, Ibiza, Shems les bains ses 4 piscines et ses chambres haut de gamme, Belvédère et ses jeux nautiques feront certainement oublier à leur clientèle d'un jour, d'une semaine d'un mois, le stress de toute une année de travail ou d'études. L'on ne parlera pas d'El Mountazah prétendument 3 étoiles sur les hauteurs de Seraïdi, dont les chambres auraient mérité un meilleur sort que le délabrement qui les caractérise et l'arrogance de ses effectifs. «Nous n'avons pas de fax. Le seul en service est dans le bureau fermé du directeur», a répondu le préposé à la réception d'un ton narquois à un journaliste dans le besoin de la transmission d'un article urgent. Les inspecteurs chargés du contrôle à la direction du tourisme seraient bien inspirés d'y passer la nuit pour constater que dans cet hôtel habité par les cancrelats l'on est toujours à la gestion socialiste des entreprises. Chetaïbi, la plus belle baie du monde avec sa baie Ouest et ses plages d'or qui s'étendent jusqu'à Sidi Okacha, n'a toujours pas attiré les investisseurs et encore moins l'intéressement des agences de tourisme. Dans cette commune enclavée du bord de la grande bleue, il n'y a aucun hôtel ni discothèque. Heureusement qu'il y a un camp de toile à la plage Fontaine romaine mis en place à l'ombre des chênes millénaires par un privé. Doté de toutes les commodités (eau potable, gaz naturel électricité), il offre à ses pensionnaires des séjours à des prix très étudiés.
