A chaque échéance électorale, tout le monde l'a constaté, une certaine fébrilité gagne les municipalités, principalement celles qui comptent un grand nombre d'habitants. Ainsi, les services de la voirie sont réquisitionnés pour mener des tâches supplémentaires, comme le nettoyage des espaces verts, des grandes avenues et des sorties des agglomérations. Ce sont des travaux, en somme, qui sont bien accueillis par la population, car le reste de l'année, beaucoup de lieux publics sont livrés à eux-mêmes. Les villes de Oum El Bouaghi, Aïn M'lila et Aïn Beïda, pour ne citer que celles-là, sont pavoisées de fanions multicolores. Les avenues sont débarrassées de toutes sortes de détritus. Les services des communes veillent au grain, surtout qu'en cette période, les grandes villes connaissent une effervescence particulière. Des meetings sont organisés à tour de bras. Aïn Beïda, avec plus de 85 000 électeurs, est la plus visée par les organisateurs des meetings. D'ores et déjà, elle a vu le passage de plusieurs ministres et pas plus tard que jeudi dernier, la présence de A. Belkhadem. Et ce n'est pas fini. Cela étant, tout est mis en branle pour séduire l'électorat. La crainte de voir les élections boudées par les citoyens, incite les autorités et, notamment, les bureaux de permanence, à tout faire que éviter le boycott et parvenir à convaincre les électeurs.
