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Comment les Arabes en cas de conflit majeur au Proche-Orient peuvent amener la paix et… créer un Etat palestinien ?
Publié dans El Watan le 26 - 08 - 2006

Bien plus, c'est l'inverse qui se produit. Les analyses d'experts européens n'en donnent que peu d'indications. Une étude publiée par Institute of International Finance (IIF) (4) rapporte que les six monarchies du Golfe devraient atteindre un excédent de la balance des comptes courants équivalant à 30% de leur PIB en 2006 et 2007 et investir 450 milliards de dollars à l'étranger.
«Les statistiques sur les comptes en capitaux restent opaques, mais en se fondant sur les excédents des comptes courants, on découvre que les pays du CCG ont accumulé en 2005 des titres étrangers pour 167 milliards de dollars, portant le total pour les six dernières années à plus de 400 milliards de dollars», a souligné le président de l'IIF, Charles Dallara. «Sur la même base, nous prévoyons que les flux d'investissement en provenance du CCG s'élèveront à au moins 450 milliards de dollars en 2006 et en 2007», a-t-il ajouté. L'étude de l'IIF, qui table sur un prix toujours élevé du baril de pétrole brut (à 70 dollars en 2007), a calculé que les exportations du CCG vont atteindre l'année prochaine 544 milliards de dollars «soit plus que les exportations totales combinées du Brésil, de l'Inde, la Pologne et la Turquie». Autre indication apportée par l'IIF, le CCG a davantage tourné son attention vers les pays d'Asie, en particulier la Chine, devenue le second plus gros consommateur de pétrole du monde et le marché pour les produits pétrochimiques du Golfe ayant la plus forte croissance. Par contre, note l'étude de l'IIF, «les investisseurs du CCG semblent être de plus en plus réticents à investir directement aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001». Cela pour les Arabes. Pour ce qui est de la Chine, un bref rappel historique. En juin 1989, au lendemain des événements de la place de Tiananmen, Deng Xiaoping décida que la Chine ne devait pas idéologiquement «brandir le drapeau ou conduire la vague», mais «cacher ses intentions et accumuler une force nationale (tao guang yang hui)». Cette stratégie ne s'est jamais démentie depuis le vide idéologique qui succéda à Ma, comblé par la nouvelle doctrine du parti communiste – la pratique est le seul critère de vérité. Cette proposition s'accordait bien aux deux proverbes préférés de Deng Xiaoping : «Qu'importe qu'un chat soit gris ou blanc pourvu qu'il attrape les souris» et «Traverse la rivière en touchant la pierre». Dans cette logique, on comprend que le développement économique est le facteur qui détermine tout. «Il est la vérité ultime.» Image qui emporte l'adhésion du peuple chinois, car elle est une lucarne de sortie de la pauvreté.
Le profil bas dans les négociations avec Washington sur l'accès au marché américain ou lors de son abstention aux votes du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Irak en 1991, a valu à la Chine d'engranger des bénéfices majeurs : la levée des sanctions après 1992, l'octroi par les Etats-Unis de la clause de la nation la plus favorisée et enfin un accroissement phénoménal des investissements étrangers directs (IDE). Ce qui s'est traduit par une montée en flèche des exportations et des IDE, qui a soutenu la dynamique de la croissance économique l'élevant aujourd'hui au rang de quatrième puissance économique mondiale devant la Grande-Bretagne et la France : PIB chinois : 2 225 milliards de dollars en 2005 selon le Bureau national des statistiques (BNS), PIB France et Grande-Bretagne : respectivement cinquième et quatrième avec un PIB de 2000 milliards et 2140 milliards en 2004, selon la Banque mondiale.
Aujourd'hui, avec la baisse du dollar depuis 2003 et ses conséquences : fuite de capitaux étrangers des places américaines vers les places européennes et asiatiques, l'économie chinoise occupe une place centrale dans l'économie américaine. En effet, malgré les dissensions sur la monnaie chinoise — sous-évaluée —, les Etats-Unis se trouvent entièrement dépendants des capitaux asiatiques. Avec un montant des réserves (5) de change qui a atteint 818,9 milliards de dollars en 2005, en hausse de 208,9 milliards sur un an, et deuxièmes réserves de change au monde derrière le Japon, la Chine est devenue le Banquier des Etats-Unis. La Chine finance les Américains pour qu'ils achètent des produits «made in China».Conséquences :
1. Une croissance économique vertigineuse de près de 10% pour la Chine avec des excédents commerciaux cumulés considérables (même avec l'Europe).
2. Pour les Etats-Unis, un taux de croissance moyen depuis 2003 de 3,5%, mais sur un fonds d'un endettement croissant.
3. Le partenariat Chine-Etats-Unis s'est enfermé dans un cercle vicieux et les efforts des Etats-Unis pour se libérer sont condamnés à se crisper davantage sur les difficultés générées par la situation économique et monétaire internationale. Il est bon de rappeler que les derniers chiffres du déficit du compte courant américain des Etats-Unis en 2005 indiquent qu'il a atteint 804,9 milliards de dollars, soit 6,4% du PIB, alors qu'en 2004, il était de 668,1 milliards de dollars ou 5,7% du PIB. Une nouvelle cependant positive. Le déficit budgétaire américain de 413 milliards de dollars en 2004 a été ramené à 317 milliards de dollars en 2005, une prouesse pour le gouvernement fédéral. Pour l'exercice fiscal 2006, selon les prévisions, il devrait descendre à 260 milliards de dollars.
5. Une guerre silencieuse
Qu'en est-il de la question qu'on s'est posée : comment se fait-il que si de avril 2005 à mars 2006, le dollar s'est plus ou moins apprécié, à partir d'avril 2006, il se déprécie à nouveau ? Tout le puzzle est là, dans ce mystère monétaire. Même aujourd'hui, avec la guerre du Liban, le cours du baril a frôlé les 80 dollars, et pourtant le dollar est resté à son taux antérieur, c'est-à-dire un euro entre 1,28 et 1,29 dollar. Si nous comprenons pourquoi les Arabes diversifient leurs portefeuilles d'actifs dans le monde, une défiance envers les Etats-Unis, une crainte que leurs avoirs soient gelés, pour la Chine, il en va autrement. Son souci principal est de rester compétitive sur les marchés internationaux. Une main-d'œuvre sous-payée, industrieuse (savoir-faire avéré, dynamique, etc.) est une condition nécessaire mais non suffisante. Il reste à performer le plan qualité/prix, et ce plan ne lui est offert que par une monnaie sous-évaluée. Le yuan bien que commercial mais non convertible — à peu près comme le dinar algérien —, une sous-évaluation savamment établie par les autorités monétaires chinoises lui donnerait une parité de combat non seulement vis-à-vis du dollar, mais aussi des autres grandes monnaies, l'euro, le yen, la livre sterling… Avec le dollar, la sous-évaluation lui est déjà acquise puisque le yuan (ou le renminbi, «monnaie du peuple», nom officiel du yuan) est indexé au dollar depuis 1994. Le 21 juillet 2005, devant les appels pressants des Etats-Unis et de l'Union européenne, la Chine a fini par réévaluer sa monnaie de 2,5%, le taux d'ancrage est passé de 8,2765 à 8,11 yuans pour 1 dollar et une fluctuation de 0,3% autour de ce taux. Aujourd'hui, le cours pivot officiel d'août 2006 est de 7,9772 yuans. A vrai dire, tous ces petits pas sont dérisoires face aux excédents commerciaux que cumule la Chine. Greenspan puis Bernanke, le nouveau gouverneur de la réserve fédérale américaine exhorte la Chine à couper le cordon ombilical avec le dollar. Cause perdue, pour la Chine, il s'agit là d'un problème de souveraineté monétaire. Pour répondre en partie à la question posée, si la Chine diversifiait ses formidables réserves de changes, à l'instar des pays arabes, non pour les mêmes motifs, mais pour celui de maintenir la parité de combat de sa monnaie, c'est-à-dire maintenir le dollar toujours anémique face aux grandes monnaies, il est clair qu'elle maintiendrait toujours sa compétitivité commerciale. Le processus est simple : «Plus le cours du baril est élevé, plus les billets verts sont demandés sur les marchés monétaires pour le paiement des importations pétrolières. La diminution de la monnaie américaine sur les marchés entraîne de facto son appréciation. La Chine comme d'autres pays asiatiques qui ont intérêt à s'opposer à l'appréciation du dollar pour les motifs sus-cités, peuvent convertir sur les marchés une part de leurs réserves en dollars en euros, cette injection de dollars sur les marchés compenserait ainsi une partie de cette diminution. Ce mouvement peut faire tâche d'huile et entraîner d'autres pays à se dégager du dollar. La Banque centrale de Suède (Riksbank) a annoncé en avril 2006 avoir procédé à une diversification de ses réserves, au bénéfice de l'euro et au détriment du billet vert. La part de l'euro dans ses coffres passe à 50% contre 37% précédemment et celle du dollar recule à 20% contre 37%. Un autre écho. A cette même période, le ministre russe de l'économie Alexeï Koudrine a critiqué l'instabilité de la devise américaine, lors d'une conférence de presse à Washington avant l'ouverture d'une réunion du G7+1. Ce qui pose, au-delà de la stratégie chinoise, la question de la diversification des réserves des banques centrales, celle-ci se trouve une nouvelle fois sur le devant de la scène. Pour la Russie, l'idée d'une participation à la formation des prix de pétrole, ce qui passe par un objectif plus ample, celui de la convertibilité du rouble(6), montre qu'elle n'est pas insensible aux bouleversements en cours. Bien plus, dans le cadre de préparer le rouble à devenir une monnaie pour les règlements internationaux, le président Vladimir Poutine a proposé, dans son message annuel à l'Assemblée fédérale du 25 avril 2006, d'augmenter sur le territoire national la vente en bourse des principaux produits d'exportation russes (pétrole, gaz et autres) réglés en roubles. Ainsi la monnaie russe commencera à être demandée et cotée en Bourse à l'étranger comme c'est aujourd'hui le cas de l'euro et du dollar. Par ailleurs, la Russie, premier fournisseur de l'Europe, a tout intérêt à facturer le règlement du pétrole et du gaz en euros. En effet, une telle démarche de la partie russe non seulement sera faite au bénéfice de l'Europe mais avantage aussi l'économie russe. Facturer le pétrole et le gaz en euros équivaut à mettre encore plus de pression sur le dollar. Conséquences :
1. Le dollar se déprécie face à l'euro sur les marchés.
2. Les Etats-Unis utiliseront tout prétexte pour augmenter les cours pétroliers, afin d'augmenter la demande de billets verts.
3. Cette dépréciation est plus que compensée par la hausse des cours qui entraîne une augmentation des recettes pétrolières russes.
L'Iran, en conflit avec les Etats-Unis, sur la question nucléaire et les menaces de sanctions qui pèsent sur elle, a tout intérêt à facturer en une monnaie autre que le dollar. Elle peut favoriser les pays alliés à sa cause, comme la Chine. Elle a aussi émis le souhait en 2006 de créer une Bourse de pétrole. Les pays arabes ne sont pas en reste, ils sont dans la partie. Un article de Xavier Harel de la Tribune du 5 mai 2006 rapporte : «Les pays riches en pétrole du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d'Asie centrale ont connu en 2005, pour la cinquième année consécutive, une croissance moyenne (6,5%) nettement supérieure à l'expansion mondiale.»
Les revenus pétroliers de la région sont passés de 185 milliards de dollars en 2002, à 460 milliards en 2005, selon le FMI. Ces pays ont fortement réduit leur endettement grâce à la manne pétrolière. Depuis 2002, ils ont épargné «les deux tiers de la hausse de leurs revenus pétroliers», selon un rapport du Fonds monétaire international sur le Moyen-Orient et l'Asie centrale. Les deux précédents chocs pétroliers (1973 et 1979) avaient au contraire provoqué une envolée des dépenses publiques. Le contrechoc pétrolier du milieu des années 1980 avait alors plongé de nombreux pays de la région dans la spirale de l' «endettement». Si les pays arabes remboursaient par anticipation, cela diminuerait grandement le fardeau du service et du principal de la dette. En outre, cela représente non seulement un avantage certain pour les futures générations leur laissant une ardoise allégée mais aussi, en cas de retour de manivelle, avoir pignon sur les marchés financiers (crédibilité de pays peu endettés). Mais sur un autre plan, celui-ci stratégique — les pays arabes désormais évoluent dans un contexte de conflit larvé avec les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2005 —, les recettes pétrolières s'effectuent en dollars, le dollar étant la monnaie de facturation de pétrole. Dès lors que les pays arabes remboursent les pays : Union européenne, Japon, ou Russie, en dollars ou que ces pays exigent des euros, des yens ou des roubles, il reste que dans un sens ou dans l'autre, les dollars finissent dans les marchés monétaires. Résultat : encore une dépréciation de la monnaie américaine par un désendettement programmé. On comprend alors qu'une épargne des 2/3 de la hausse et un remboursement collectif anticipé entrent dans une stratégie arabe commune, l'Algérie est en train de suivre le mouvement. Pour l'Europe, la dépréciation de la monnaie américaine donne une marge de manœuvre à la Banque centrale européenne : ne pas étouffer la croissance économique européenne. Quatre hausses seulement d'un quart du taux de refinancement, de décembre 2005 à août 2006, à 3% ont été opérées par la BCE alors que la FED, de juin 2004 à juin 2006, a procédé à 17 hausses pour amener son taux à 5,25%. Toutes ces données nous montrent qu'une guerre silencieuse monétaire est en train de se mener entre les puissances grandes et moyennes. Sans tambour ni fanfare, ces tirs croisés sur le dollar font le désespoir de l'Administration américaine. Et qui a bouleversé le dollar ? L' «euro» ! Au stade actuel, il n'est qu'un premier concurrent, et quand d'autres concurrents potentiels poindront !!!
6. L'Ameriqueen guerre contre le monde
Les Etats-Unis ont choisi la voie de l'unilatéralisme et aujourd'hui, on comprend forcément, derrière la parade guerrière américaine, qu'il existe un doute profond dans sa puissance dominatrice, plutôt virtuelle que réelle. Que peuvent les armes même nucléaires contre une dynamique économique et monétaire à l'échelle planétaire. Les chefs des serviteurs du système américaniste — les néo-conservateurs — en fait révèlent leur impuissance à pérenniser l'American Dream, il y a une vérité en face, et la vérité peut être douloureuse. Un article récent d'Henry Kissinger reproduit par la presse argentine, disait que «le multilatéralisme était terminé et que le monde avait à accepter les conditions de la supériorité absolue des forces armées nord américaines aboutissant à ce que l'ordre international était terminé». Quelle répartie peut-on opposer à cette affirmation : agressivité ou désespoir ? Le stratège des années 1970 doit savoir que la guerre préventive (soi-disant doctrine Bush) devait commencer par annihiler la monnaie européenne qui a bouleversé l'ordre politique, économique et monétaire mondial. De plus, cette guerre préventive peut-elle arrêter 50 ans d'histoire européenne qui a permis la mise en place de cette monnaie rivale sur la scène mondiale, aspirant à partager les privilèges du dollar américain ? D'autres y aspirent sûrement, une question simplement de temps. Faut-il faire la guerre à la Chine parce qu'elle monte en puissance grâce précisément au dollar ? Ou à la Russie dont la hausse du cours du pétrole lui donne une nouvelle opportunité pour peser sur l'échiquier mondial ? Et la question essentielle, objet de cette étude : «Que donnerait une attaque préventive contre la Syrie ? Et contre l'Iran, une attaque conventionnelle ou nucléaire ?» A vrai dire, si la première puissance ne repousse pas l'idée d'une attaque préventive nucléaire d'un Etat non-nucléaire, l'Iran, c'est qu'il y a problème.
(A suivre)
Notes de renvoi
7. Ouvrage Algérie. Etudes et Prospectives par Medjdoub Hamed. Economie.Edition 2002
8. La Pravda (2e partie) par Bulent Gokay le 30 mai 2006


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