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Réconciliation nationale : La marche annoncée vers l'amnistie générale
Publié dans El Watan le 08 - 04 - 2009

Après la concorde civile de son premier mandat, la charte pour la paix et la réconciliation nationale durant son second quinquennat, le président candidat qui s'apprête à succéder à lui-même demain a franchi un autre pas dans le traitement de la situation sécuritaire.
Il propose tout simplement une amnistie générale qui passera, selon lui, par la voie référendaire. Les terroristes seront tout bonnement absous de leurs crimes, la condition consistant « à déposer les armes d'abord », n'est en fait qu'accessoire. C'est même une lapalissade. Mais pourquoi une amnistie générale maintenant ? Et pour qui est-elle destinée ? Tout le monde pensait que la charte pour la paix et la réconciliation nationale était la plus large concession accordée au terrorisme, d'autant plus que ses concepteurs avaient laissé la porte ouverte au président Bouteflika par le biais d'une disposition qui l'autorisait à prendre n'importe quelle mesure à même de consolider la réconciliation nationale. Il n'en a pris aucune depuis la mise en application du texte ! Sauf qu'officiellement, on a toujours continué à dire que les portes du repentir étaient toujours ouvertes. Soupçonné à l'époque de vouloir aller vers une amnistie générale, Abdelaziz Bouteflika s'en défendait dans un discours qu'il avait prononcé en août 2005 à Sétif en affirmant que « la charte pour la paix et la réconciliation nationale n'est pas une amnistie générale ». Quatre ans après, le président- candidat semble résolu à y recourir pour ramener les irréductibles du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Branche Al Qaïda au Maghreb à accepter son projet.
Ce serait la seule manière, penserait-il, de les convaincre à déposer les armes après avoir refusé de s'inscrire dans la concorde civile puis dans la Réconciliation nationale. Peut-être que l'absolution les ramènerait-elle à répondre favorablement à son offre, en cela qu'elle leur assure une totale impunité. Car l'amnistie, comme son nom et son caractère l'indiquent, ne fait pas dans l'exception et n'accorde aucune importance au détail. Elle est collective. Ce qui est sûr est que les terroristes et les émirs du GSPC, entre autres Hassen Hattab, et pourquoi pas Ammar Saïfi alias Abdarrezak El Para, auront droit à une couverture légale inespérée. Le projet de Bouteflika les extirperait à coup sûr de leur situation actuelle. Par ailleurs, si l'amnistie est perçue par ses promoteurs comme le seul moyen de restaurer la paix aux quatre coins du pays, elle aura aussi pour objectif de fermer définitivement certains dossiers liés à la situation sécuritaire, celui des disparus entre autres. Mais l'amnistie générale dont parle Bouteflika avec insistance et qui consacrera l'extinction de toute poursuite judiciaire contre ceux qui sont impliqués dans la tragédie nationale aura aussi des répercussions politiques.
Du point de vue de la loi, rien ne pourra interdire à ceux qui veulent revenir sur la scène politique, Madani Mezrag (ancien émir de l'AIS, bras armée du FIS dissous) et consorts, de créer un autre parti ou un autre mouvement. En un mot, le passif sécuritaire algérien sera totalement purgé, au grand dam des détracteurs de cette option, seules les victimes du terrorisme auront tort. Dans l'équation qui reconduira Abdelaziz Bouteflika demain pour un troisième mandat à la présidence, il y a un des éléments plus importants. L'amnistie, qui fut une ligne rouge, un tabou, une pilule difficile à faire avaler à une société qui n'arrive pas à panser ses plaies, est désormais un projet qui bénéficie d'une large promotion. En attendant sa mise en application…


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