L'agression dont a fait l'objet le chauffeur de L'ENIE (l'Entreprise nationale de l'industrie électronique) de Sétif, le mercredi 1er avril 2009 aux environs de 3 h au lieudit Quatre chemins de Aïn Lahdjel (M'sila), a permis aux policiers de mettre rapidement la main sur un dangereux bandit, ayant à son actif plusieurs agressions à l'arme blanche. Pour rappel, la victime de retour de mission de Sidi Bel Abbès, où se trouve le siège social de l'entreprise, est surprise par un individu qui se jette sur le capot du (Renault -Kangoo). Son acolyte ouvre quant à lui, la portière du chauffeur qui reçoit deux coups de couteau. L'un au bassin, l'autre au niveau de l'abdomen. Insatisfaits, les bandits qui extirpent la victime de la voiture, le rouent de coups de poings. Croyant avoir achevé leur énième proie, les braqueurs, qui s'emparent des biens du chauffeur (une montre et six mille dinars), montent dans le véhicule, lequel contenait deux téléviseurs (plasma), et ce, avant de prendre, la clé des champs. Sauvé quelque peu par sa « kachabia » ayant atténué les coups des agresseurs, le chauffeur trouve le moyen de se relever et d'alerter des gendarmes en faction au niveau d'un barrage, situé à cent mètres du lieu du braquage. Sans perdre de temps, les gendarmes alertent par voie de radio, leurs collègues de la brigade mobile de la police judiciaire d'Aïn Lahdjel qui localise en un temps record la voiture. La ténacité des policiers se solde quelques heures après, par l'arrestation du braqueur et de son acolyte, un mineur récidiviste, lui aussi. Avant de rentrer chez lui sain et sauf, le chauffeur, qui est toujours sous le choc, est ausculté par un médecin qui lui délivre un arrêt de travail de seize jours. Présentés, le samedi 4 avril, au procureur de la République puis au juge d'instruction près le tribunal de Sidi Aïssa, le braqueur, qui ne sévira pas pour un long bail, a été accablé par les témoignages de nombreux citoyens, d'autres victimes. L'on apprend que l'inculpé, plus connu sous le sobriquet « El kahla » et son complice, ont été, le jour même, placés en détention préventive …
