Malodorante histoire que celle de Sahnoun Daifallah, Algérien vivant en Angleterre, arrêté pour avoir pulvérisé une mixture composée de ses propres excréments dans plusieurs magasins et un bar. Si ce chimiste de 42 ans au chômage est à interner en urgence, il aura montré que La fin de l'Histoire chère à Fukuyama est loin d'être une réalité puisque l'on ne finit pas d'inventer de nouvelles méthodes pour pourrir la vie des autres. Mais pourquoi pulvériser ses excréments dans des magasins ? Les premières indications font état d'un islamiste de par les cibles choisies, un étalage de vins dans un supermarché et un bar, même si l'une des cibles, des livres pour enfants dans une librairie, ne correspond pas à ce nouveau jihadisme fécal, sauf que Sahnoun le chimiste doit considérer que les lectures anglaises pour enfants les éloignent de la véritable religion. Mais bref, il faut bien imaginer Sahnoun le chimiste, mélangeant méthodiquement chez lui ses urines et ses excréments dans un récipient qu'il transportait ensuite caché dans un sac à dos duquel dépassait un embout pulvérisateur, marchant dans les rues anglaises à la recherche d'une cible. Ce cas nous rappelle dans les années 1990, ces islamistes qui travaillaient encore à l'ONCV, l'office national des vins, fiers de raconter qu'ils urinaient et déféquaient dans les cuves pour punir les buveurs algériens. Ces derniers auraient ainsi bu des quantités astronomiques d'urine et d'excréments islamistes avec des conséquences que mêmes les médecins progressistes ou laïcs ont du mal à cerner. En tous les cas, Sahnoun le chimiste a été condamné à 9 ans de prison (Bouteflika l'aurait-il amnistié ?), mais du coup, si ce justicier aux mains sales fait des émules ici, il est temps d'avoir peur. Les attentats à la bombe n'ont pas enlevé aux Algériens l'idée de sortir, mais là, c'est vraiment autre chose. Sortez couverts.
