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Pas de place pour les morts
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2007

Le manque terrible de foncier urbanisable et industriel est un phénomène qui préoccupe les autorités locales ces dernières années dans la mesure où plusieurs projets relatifs à la construction de logements ou à la concrétisation d'un investissement n'ont pu voir le jour. Aussi, la ville des Roses, dont la superficie demeure «saturée», assiste aussi à un phénomène aussi grave mais qui semble toutefois ne pas trop inquiéter les pouvoirs publics. Il s'agit du manque flagrant d'espaces réservés aux décédés, lesquels, tout comme les vivants, ont un problème de «demeure». En effet, plusieurs familles, voulant enterrer leurs morts et n'ayant pas trouvé d'espaces dans les cimetières, sont contraintes de «profaner» les tombes de leurs proches afin de «placer» la personne décédée au-dessus d'une autre, bafouant ainsi le caractère sacré de la tombe. Selon des témoignages, on trouve parfois jusqu'à 7 morts dans une seule tombe, et ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur tant qu'aucun nouveau cimetière n'est créé. La population de Blida est en croissance permanente et cela nécessite la construction de nouvelles infrastructures… et même des cimetières afin de pouvoir répondre aux exigences de cette population, surtout lorsqu'il s'agit d'utilité publique. Le Grand-Blida, dont le nombre d'habitants avoisine les 500 000 habitants, il y a seulement deux principaux cimetières, le Carré des Martyrs et celui de Sidi Halou, lesquels n'arrivent plus à contenir les «nouveaux» morts malgré leur extension. Ils sont tellement complets qu'une véritable anarchie y règne à cause du manque d'aménagement, obligeant souvent les visiteurs à piétiner sur des tombes afin de pouvoir arriver à la tombe d'un proche ou ami entre autres. Les autres espaces réservés aux morts à Blida appartiennent généralement à des familles, et les «étrangers» ne peuvent y enterrer leurs disparus. Et dire que l'état civil de l'APC de Blida enregistre mensuellement en moyenne 350 personnes décédées dans sa localité — la plupart d'entre, elles résidaient à Blida. A ajouter à ce nombre, les personnes originaires de la même ville décédées ailleurs, mais enterrées dans leur ville d'origine (Blida). Malgré cela, rien n'est envisagé dans la ville des Roses pour créer de nouveaux cimetières. Peut être qu'il est temps de penser au piémont pour aménager des espaces destinés à accueillir les morts. Les bienfaiteurs, qui faisaient donation de leurs biens en le rendant «habous» pour en faire un lieu d'utilité publique comme les cimetières, se font de plus en plus rares.
Enfin, l'APC de Blida, qui annonce quotidiennement grâce à un haut-parleur les nouvelles de décès, semble ne pas se préoccuper pour trouver de nouveaux espaces pour leur enterrement. Cela est un défi parmi tant d'autres que doit relever le nouveau P/APC de Blida.

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