Rencontre citoyenne A l'initiative de la nouvelle équipe communale, une rencontre a eu lieu dernièrement et a rassemblé, au centre culturel islamique Ali Mendjli, les élus et les représentants de la société civile de Azzaba. L'occasion a été saisie par les différentes associations, qui ont tenu à exposer les multiples problèmes de la cité. Le P/APC, lui, a promis de tenir d'autres rencontres, et lancer l'idée de créer une cellule de réflexion, appelée à concorder les efforts pour une meilleure prise en charge des doléances citoyennes. L'association pour le développement durable s'est montrée volontaire pour consolider cette action dans le domaine environnemental. Pas d'eau… Les habitants de la cité des 70 logements ne sont toujours pas alimentés en eau potable et leurs robinets sont à sec. Pour y remédier, ces citoyens ont quotidiennement recours aux vieilles méthodes qui consistent à acheter de l'eau des citernes. Ils monnayent ainsi le précieux liquide à raison de 1 200 DA le tonneau. Cette situation perdure depuis la réception de la cité et exaspère les habitants, qui rapportent cependant qu'ils ont, à maintes reprises, tenté de sensibiliser les autorités locales et qu'ils continuent toujours d'attendre. Contestation à Diar Ezzitoune Les habitants de l'agglomération secondaire de Diar Ezzitoune ont manifesté dernièrement en procédant au blocage de la route menant vers Azzaba durant plus d'une heure, avant que les forces de l'ordre n'interviennent pour les dissuader de lever les barricades. Le motif essentiel de cette manifestation est en relation avec certains problèmes que continue de vivre cette agglomération. Les habitants citent le manque d'AEP et d'autres soucis comme l'assainissement. Pour sa part, le P/APC s'est montré prêt au dialogue en promettant d'étudier les doléances et de tout entreprendre pour améliorer les conditions de vie dans cette zone, dont les occupants remontent au temps de la SAS.
