Le représentant du fabricant de téléphones mobiles nippo-suédois Sony Ericsson, Adil El Malti, a démenti, mercredi dernier, les informations qui ont fait état du retrait de la marque du marché algérien. Rencontré à Alger, le représentant de Sony Ericsson pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient, a estimé que sa nomination à ce poste depuis février confirme l'intention du fabricant de maintenir sa représentation en Algérie à travers les deux sociétés TimeCom et KpointCom. Néanmoins, une nouvelle restructuration a été rendue nécessaire, non seulement dans la région mais dans plusieurs autres pays afin de contenir les effets de la crise économique qui a eu un impact négatif sur les ventes de la société. En effet, durement affectés par la crise, les fabricants de téléphones mobiles subissent depuis quelque temps d'énormes pertes et se voient aujourd'hui contraints à revoir leurs stratégies de marché. Sony Ericsson, numéro quatre mondial, a décidé de sabrer ses effectifs en supprimant 2000 postes dans le monde. Il est tombé dans le rouge au premier trimestre 2009, avec une perte nette de 293 millions d'euros. En Algérie, la marque nippo-suédoise dit tout de même vouloir préserver sa part de marché estimée entre 10 et 15%. Selon Adil El Malti, Sony Ericsson compte renforcer sa présence sur le marché algérien, « même si le phénomène du marché informel nuit grandement à la marque ». A ce propos, le fabricant envisage de développer une nouvelle stratégie pour contrer ce phénomène à travers une politique axée sur le segment moyen et haut de gamme. Il est également attendu que Sony Ericsson propose « de nouveaux produits à des prix concurrentiels, qui seront lancés en fonction d'un timing bien étudié », souligne le même responsable.
