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«Il n'y a pas une véritable culture d'entreprise en Algérie»
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2008

– Qu'est-ce que le concept de l'intelligence économique ?
– Je vais donner une définition classique et simple. L'intelligence économique repose sur trois axes majeurs. Le premier est la veille en amont, qui veut dire comment comprendre son environnement et essayer de saisir les différents aspects, les différentes caractéristiques et les mutations possibles. Le deuxième axe est la sécurisation de l'information, c'est-à-dire comment faire en sorte que l'entreprise protège ses actifs corporels ou incorporels, etc. Le dernier axe, qui est un peu plus difficile, consiste notamment en ce que l'on appelle les actions d'influence : comment influencer l'environnement dans lequel se trouve l'entreprise ? Par exemple, est-ce que Sonatrach a les moyens d'influencer le secteur du pétrole et du gaz ? Voilà, donc une définition qui permet de comprendre l'intelligence économique.
– Comment faire pour maîtriser les outils de l'intelligence économique ?
– Pour que l'entreprise arrive à maîtriser les principes de base de l'intelligence économique, je dirais qu'au-delà des outils classiques, de la formation et de l'accompagnement, il y a des choses fondamentales qu'il faut acquérir.
Il s'agit de la culture qui doit être différente de la paranoïa (avoir peur de tout le monde), mais une culture qui va permettre de saisir, du PDG de l'entreprise jusqu'au simple employé, les mutations qui sont en train de se dessiner.
– Est-ce que vous savez comment va être le journal de demain ? Des gens qui travaillent déjà sur cela. En France et en Europe, on a tendance à s'éloigner du modèle de la presse payante et on va, de plus en plus, vers la presse gratuite. Cette culture va aider les managers et l'entreprise collective à comprendre le monde de demain et faire de l'anticipation. Aujourd'hui, on ne peut pas faire des choses en solo.
– Où se situe l'entreprise algérienne par rapport à l'intelligence économique ?
– Je pense qu'il y a, aujourd'hui, une véritable prise de conscience. Une prise de conscience qui consiste à dire qu'il faut que l'Etat, que les institutions publiques et que les entreprises se dotent de moyens, de véritables outils et d'une culture. Tout cela doit être associé à l'intelligence économique. Mais ce n'est pas l'intelligence économique qui va être la solution à tous les problèmes auxquels fait face l'économie algérienne. Il faut plutôt avoir la culture des équilibres et accepter la mutation. Il faut se donner plus de moyens pour bien comprendre son environnement. Ce qui manque peut-être en Algérie, c'est la véritable culture d'entreprise. On manque, par exemple, de connaissances sur les principaux acteurs clés du secteur de la distribution mondiale. L'information existe, mais il faut tout simplement aller la chercher, sans toutefois tomber dans le piège consistant à dire : «J'ai la bonne information, donc je vais prendre la bonne décision.»


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