Les communes de Douaouda, Fouka, Bou Ismaïl et Koléa ont été durement touchées. La circulation des véhicules par le tronçon de la voie express allant de Bou Ismaïl vers Alger a été interrompue. La situation était identique au niveau de la RN11, notamment à proximité de l'UDES (Unité de développement des énergies solaires) de Bou Ismaïl, le carrefour de Fouka-Marine. D'autres perturbations ont été signalées dans la daïra de Koléa. Une habitation précaire s'est effondrée dans un quartier à Fouka, sans causer de victimes. Au milieu de l'après-midi, dans la ville de Bou Ismaïl, c'est une image de désolation qui s'offre aux automobilistes. Les rues sont couvertes d'une couche épaisse de boue. La mobilisation des camions et des engins par la wilaya de Tipaza aura permis de libérer les routes en fin d'après-midi. Les torrents de boue se sont invités dès les premières chutes de pluie. Le volume de terre charriée a étonné le responsable du secteur des travaux publics. Les populations ont été prises de panique dès que les rivières de boue et de terre ont commencé à s'écouler à partir des talwegs. Quelques citoyens se sont plaints du comportement brutal du P/APC de Fouka. Contacté par nos soins, ce dernier qui se trouvait sur les sites touchés par les dégâts des précipitations affirme : «Je me suis déplacé auprès des familles pour trouver des solutions à leurs problèmes et les soutenir. A aucun moment je ne me suis comporté d'une manière indigne.» A noter que la wilaya de Tipaza avait pris des mesures pour atténuer à moyen terme ces coulées de boue qui ont envahi les villes et les routes.
