La grève enclenchée en début de semaine par les étudiants de première année Master, filière sciences économiques gestion et commerce (SEGC) à l'université de Béjaïa, a été finalement suspendue par ses initiateurs après des discussions menées avec le doyen de la faculté. La protestation, pour rappel, a eu pour objet l'imposition de nouveau critères de passage en deuxième année et la limitation du nombre des étudiants devant accéder au palier supérieur de la formation. Lors d'une réunion tenue dans un amphithéâtre, deux jours après le déclenchement de la grève, le doyen de la faculté, M.Yaïci, a jugé qu'il ne s'agissait en l'occurrence que d'un malheureux malentendu, même s'il reconnaît l'existence de contraintes. Il fera ainsi remarquer que le problème ne réside pas tant dans le nombre des étudiants qui passeront en M2, mais dans le manque d'encadrement pouvant prendre en charge la promotion. Il affirme en effet que 70% des enseignants sont des vacataires et ceux restant ne peuvent malheureusement pas prendre en charge toutes les demandes d'encadrement pédagogiques des travaux à réaliser. Aussi, les étudiants sont-ils invités à trouver des professeurs pour superviser leurs travaux. L'on a d'autre part insisté sur le fait que les critères initiaux de passage, et dont les protestataires ont exigé le maintien (l'obtention de la moyenne 10/20 pour chaque trimestre et l'acquisition de 60 crédits), n'ont pas été changés et ne changeront pas. Visiblement convaincus par les clarifications présentées par le doyen, les étudiants ont donc décidé de suspendre le mouvement de grève et de reprendre les cours. Outemzabt Mounir, R. R.
