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“Nous avons signé 200 accords de coopération internationale”
Le recteur de l'université de Béjaïa à Liberté
Publié dans Liberté le 25 - 10 - 2005

Dans cet entretien, le Pr Merabet Djoudi livre les objectifs et les premiers résultats des contrats de partenariat signés avec des universités étrangères.
Liberté : Pouvez-vous nous donner les statistiques de cette rentrée ?
M. Djoudi : En juin 2005, le nombre d'étudiants était de 22 000, répartis sur 43 filières et options. Pour cette année, nous avons enregistré 3 996 nouveaux bacheliers représentant 99% des 4 045 affectés dont 844 sont inscrits en 1re année LMD, soit un pourcentage de 21%. L'ensemble des inscrits se trouve dans les deux régimes de graduation, ancien et LMD. Le nombre d'étudiants inscrits et réinscrits dans ce nouveau dispositif s'élève à 2 100 étudiants, soit un pourcentage de 11% de l'effectif global de l'université.
Le système LMD que venait d'intégrer l'université de Béjaïa suscite-t-il un engouement au sein de la communauté estudiantine ?
Ce nouveau dispositif est à sa deuxième année. Pour ce régime de formation ma première évaluation est positive, non seulement en matière de résultats mais aussi au niveau de la compréhension que suscite cette nouvelle architecture des enseignements. En effet, les étudiants initiés à l'apprentissage autonome et actif commencent à apprécier l'intérêt du libre choix, de la mobilité et de la souplesse de leur cursus. Cette appréciation nous a encouragés à augmenter le nombre des domaines en LMD de 6 à 8, en introduisant les sciences économiques, de gestion et commerciales (SEGC) et les sciences humaines et sociales (SHS). Ces domaines couvrent 42 licences dont 24 académiques et 18 professionnelles. Les statistiques indiquent que le régime connaît un succès chez les nouveaux bacheliers. Les domaines qui ont suscité plus d'engouement sont les maths informatiques appliquées aux sciences (MIAS), les sciences économiques, de gestion et commerciales (SEGC) et les sciences et technique (ST).
On a l'impression de voir plutôt gérer les effectifs et non s'occuper de la qualité de la formation. Vous n'êtes pas d'accord ?
Le LMD n'est pas une appellation de diplôme comme certains veulent le faire croire. Il s'agit plutôt de mettre en place un dispositif qui va provoquer un changement profond dans la démarche scientifique et dans le comportement de tous les acteurs. Par ailleurs, vous avez sûrement remarqué que la première des choses est que le ministère n'impose rien à l'établissement et à l'étudiant. L'établissement est libre du choix de ses programmes et l'étudiant a le choix entre les deux systèmes ainsi que la spécialité. Cette flexibilité et cette démarche progressives dans la mise en place du dispositif permettent à l'établissement de se mettre à niveau et de garantir, comme vous le dites, la qualité de la formation et d'assurer toutes les chances de réussite. Prenons l'exemple de l'université de Béjaïa qui a été parmi les dix premières universités à avoir mis en place le LMD dans 6 domaines en septembre 2004. Nous avons mis plus de 2 années pour nous préparer.
La communauté universitaire de Béjaïa a soulevé l'année passée le problème de l'insécurité routière sur l'axe RN9 au niveau du campus d'Aboudaou. Quelles sont les mesures prises afin de parer à tout éventuel danger ?
Comme vous l'avez précisé, vous parlez de l'insécurité sur les routes extérieures aux campus. Quant au site de Aboudaou, il a été réalisé avec toutes les mesures de sécurité requises. Les hautes autorités de la wilaya ont aménagé la route qui contourne le campus, en passant par Aboudaou-village pour aboutir à la route reliant Amizour à Béjaïa.
En effet, tout observateur remarque que l'université de Béjaïa s'est distinguée par son réel rapprochement avec le secteur économique local et national. Quelle est la dimension que vous accordez à cette formule de partenariat ?
Notre objectif à court terme est d'institutionnaliser le partenariat université/entreprises. Pour nous, cette coopération est passée au stade de la concrétisation.
Nous l'avons considérée comme une démarche stratégique pour non seulement la recherche, mais surtout en matière de nouvelles formations à dispenser et de compétences à échanger. L'université est l'incontournable partenaire incubateur de projets.
Ce partenariat a démontré aussi la nécessité d'aller de l'avant et vite dans les réformes engagées au niveau des enseignements supérieurs en introduisant le système LMD et les diplômes professionnels. Il ne faut pas oublier que toute formation professionnelle doit être initiée avec un partenaire économique.
Les différentes conventions de partenariat que vous avez paraphées avec des universités étrangères ont-elles apporté déjà leur fruit ?
Considérant la coopération internationale comme un catalyseur de la qualité de l'enseignement et de la formation des enseignants, l'université de Béjaïa intensifie toujours ses programmes de partenariat avec les grandes universités européennes. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'elle a signé une vingtaine d'accords de coopération internationale.
Ce partenariat a déjà donné son fruit, notamment en matière de mobilité : des stages à l'étranger permettant à nos enseignants la mise à niveau et l'approfondissement de leur formation.
Il est aussi important de faciliter à nos étudiants de post-graduation la formule de co-tutorat des thèses. Il en est de même pour les échanges de programmes et des expériences. Par ces programmes, nous comptons encourager l'organisation conjointe de stages, de séminaires et de colloques.
D'ailleurs, ces échanges d'expériences et de compétences sont également élargis à la documentation, aux publications et aux résultats de recherches.
C'est dans cette optique qu'un projet Tempus portant sur la gestion informatique de la bibliothèque est agréé et financé par l'Union européenne, en collaboration d'une université espagnole et d'une autre belge.
K. O.


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