– MBC amorce un retour remarqué avec la nouvelle version de Men Sayrbah Million ( Qui veut gagner des millions)… Oui, un retour en force avec George Kordahi. Nous étions les premiers, dans le monde arabe, à lancer sur la chaîne satellitaire MBC1 Qui veut gagner des millions. Cette nouvelle version s'ajoute à notre palmarès de programmation. D'où cette épisode dédiée à nos amis journalistes des médias arabes. – Vous avez relooké et amendé l'émission pour une certaine accessibilité… Absolument ! C'est perceptible ! Le processus de sélection des candidats a changé. On a éliminé l'épreuve de rapidité. C'est douze questions au lieu de quinze dans la course pour le million. Donc, cela rend le format plus intense et fluide et donne une large chance de participation aux candidats dans chaque épisode. Le cap de participation est fixé par le candidat lui-même et non pas par le format. Un nouveau joker, un conseiller du candidat, en prime de l'élimination des deux réponses, le recours à un ami ou encore celui du public. – Vous avez opté pour un jeu «spécial» métiers et autres corporations comme vous venez de le faire avec les journalistes issus du monde arabe… C'est une approche et une thématique géniale où des gens exerçant le même métier participent à ce QCM culturel avec au bout le rêve d'être millionnaire. Nous avons commencé avec nos amis de la presse arabe. On espère élargir cette participation thématique à d'autres professions comme les ingénieurs, les chauffeurs de taxis, entrepreneurs ainsi que des membres de la même famille. – Vous savez qu'il existe une version maghrébine de Qui veut gagner des millions su Nessma TV ? Une concurrence…? Souvent, la concurrence est saine. Je la soutiens. Sans la concurrence, il n'y a pas de leader. Et en tant que leader sur le marché, on respecte nos annonceurs, nos téléspectateurs et surtout nos concurrents. La concurrence est bénéfique ! – Est-ce que le Groupe MBC se porte bien par rapport à la crise mondiale ? On vient de sortir d'une année 2009 très difficile dans le monde. Et je suis heureux de vous informer que ce fut une très bonne année, malgré la crise ayant atteint de taux de 2008, une année record. C'est dans ces moments difficiles que les grands groupes font preuve de ténacité, d'investissement, de programmes ambitieux et de leadership. Le challenge continuera en 2010, comme on l'a fait avec les soap operas turcs (dramas comme Noor). Pouvoir anticiper ce que «l'audience» ( les téléspectateurs) veut et préfère. Et par conséquent, continuer à présenter aux téléspectateurs cette expérience télévisuelle unique en matière de teneur, qualité et quantité. Des films, des soaps, news, émissions, sports…Une expérience à 360° ! – Quels seraient les points forts de 2010 sur MBC ? On mise sur les films indiens de Bollywood doublés en arabe, toujours sur la drama turque, la période du Ramadhan ( pic de leadership, Bab El Hara et autres), Men Sayrbah Million, Noktat Tahaouel… Enfin, on mise sur tous nos programmes et chaînes (MBC1, MBC2, MBC3, MBC4, MBC ACTION…). En face de la fidélité et la loyauté des téléspectateurs, on ne peut que leur donner le meilleur. – Une extension du Groupe MBC au Maghreb ? On l'espère toujours. Souvent, je le dis à nos amis du Maghreb : l'héritage culturel, le potentiel artistique patrimonial riche et diversifié et la jeunesse existant au Maghreb est une source de fierté pour nous. Nous sommes fiers aussi de l'audience que nous avons au Maghreb. On espère pouvoir un jour, une promesse à l'ordre du jour, travailler avec des producteurs maghrébins in situ de par les capacités et potentialités locales reflétant un leadership dans le monde arabe. – La ligne éditoriale du Groupe MBC est-elle autonome ? On est un groupe média arabe qui fait des recettes publicitaires profitables. Donc, le Groupe est très autonome. Notre source de revenus est : le téléspectateur et l'annonceur. Sans l'un et l'autre, il n'y a pas de média autonome et fort. Il serait difficile de maintenir ce succès que nous considérons comme une responsabilité.
