Ouverte, il y a plus de deux ans, suite à la fermeture de la station du marché de Boumezzou pour les besoins du chantier des deux hôtels de la chaîne Accor, la station de taxis de la place Chadi Abdallah, située en face du marché Bettou, n'arrive plus à contenir un nombre de plus en plus croissant de voitures desservant les destinations des cités Filali, 20 Août 1956 et Boussouf. Les chauffeurs de taxis affirment qu'ils ne trouvent plus leur compte dans ce nouveau lieu de stationnement. Certains d'entre eux se plaignent de l'anarchie qui règne le matin, où la file d'attente se prolonge pour occuper une partie du boulevard. Les raisons résident, selon certains, dans l'absence d'une gestion rigoureuse de cette « mini-station »improvisée par les services de l'APC. De nombreux chauffeurs se trouvent dans l'obligation de prendre les passagers sur le boulevard, ce qui les expose au risque de se voir retirer leurs papiers. D'autres évoquent, par contre, l'absence de station au niveau de la cité Filali. Malgré le nombre important de taxis activant dans la ville, estimé selon les services concernés à plus de 3 000, certaines lignes ne sont plus couvertes depuis quelques années. Il s'agit surtout de celles des cités du 5 Juillet, Boudjenana et les Frères Arafa, plus connue par Zaouche. Les habitants de ces lieux affirment qu'ils trouvent d'énormes difficultés à rejoindre leurs domiciles à partir du centre, surtout que le transport par bus n'est plus assuré régulièrement, sachant que plusieurs transporteurs privés ont carrément cessé leur activité.
