Cet établissement, ouvert en 1968, a fait office d'un simple centre de santé avant de bénéficier, ces dernières années, d'un projet de réaménagement le prédestinant à être un centre de rééducation fonctionnel. Cependant, les travaux n'arrivent toujours pas à être achevés. Alors que le personnel a été officiellement affecté, l'établissement est toujours en plein chantier. 34 employés (tout corps confondus) y ont été affectés. «Nous avons saisi le ministère de la Santé pour la mise en fonction de certains services qui ont été réceptionnés entre 2004 et 2006. Les travaux ne sont pas totalement achevés et l'on enregistre de nombreuses lacunes et imperfections qui demandent encore des réparations» affirme M. Talah, directeur de cet EHS. «Jusque-là, précise-t-il, le seul service qui fonctionne est l'administration dont le bloc a été récemment réaménagé sur le propre budget de l'établissement». Et d'ajouter: «Des fiches techniques ont été établies par un bureau d'étude. Le projet coutera 14 millions de dinars». Concernant la qualité des travaux réalisés, notre interlocuteur estime que «seule une commission d'enquête peut déterminer l'ampleur des dégâts». Le manque de personnel, notamment paramédical et médical, se pose avec acuité. Selon M. Talah, les paramédicaux affectés par la DSP exercent à l'EPH d'Amizour. Le recrutement des médecins et d'autres personnels de divers corps se fait toujours attendre. Notre interlocuteur n'écarte pas la possibilité de démissionner si la tutelle n'apporte pas de solutions à ces problèmes.
