Le premier salon de l'artisanat de Aïn El Hammam a débuté lundi bien timidement, si l'on en juge par le peu d'engouement, suscité auprès du public et des responsables locaux. Le hall du centre culturel Matoub Lounès s'est avéré assez spacieux, pour contenir les quelques exposants (huit en tout), venus faire de l'expo-vente. En dehors des couturières de robes kabyles qui prennent de plus en plus de place, dans ce genre de manifestations, deux bijoutiers et deux tisseuses, représentant respectivement le tapis de Ouaghzen et celui d'Aït Hichem forment l'essentiel des artisans. Le programme culturel prévoit des conférences sur le développement de l'artisanat local ainsi que des pièces de théâtre dont l'une à l'adresse des enfants. On aurait cependant espéré une participation plus importante. Nous ne pouvons dès lors, qualifier d'événement, cette rencontre plutôt timorée. Ce qui ne doit pas décourager les initiateurs de ce premier salon qui sort Michelet de sa morosité. Avec de l'expérience, ils feront certainement mieux, lors des prochaines éditions. Notons que depuis les fameuses foires organisées dans les années 1980, c'est la première fois qu'un tel événement est organisé dans la commune de Aïn El Hammam.
