Nous avons été destinataires de la copie d'une lettre adressée au maire de Collo de la part d'une Suissesse fidèle à la plage de la Baie des Jeunes filles de Collo. Chaque saison estivale, elle fréquente assidûment cette plage du centre-ville. L'amour de cette ville a poussé son époux, originaire des lieux, et certainement sur les conseils de son épouse, à investir dans un restaurant relativement huppé à l'extrême est de cette plage, mais hélas clochardisé par son environnement immédiat. Dans cette lettre, cette dame lance un cri de détresse, suscité par son amour pour ce site, principalement altéré par des excursionnistes. Ces derniers, qui viennent certes pour profiter d'une journée à la plage, laissent derrière eux des piles d'ordures composées de bouteilles, sacs en plastique et restes de nourritures, éparpillées un peu partout. « Le comportement négatif de ces personnes est nuisible non seulement à l'environnement mais aussi aux autochtones », pour reprendre une partie de sa lettre. Elle interpelle les autorités locales sur cette situation délétère, tout en suggérant de mettre sur pied une police des plages. Or, cette police existe déjà, et même en force au niveau de cette plage, avec des tenues estivales bien distinctes. Il faudrait donc rajouter des prérogatives à cette police pour veiller à la propreté du site. Cette tâche devrait également être partagée par les associations locales et les estivants eux-mêmes, qui sont les premiers concernés. La situation de la plage de Talèza, laquelle accueille le plus grand nombre d'excursionnistes, est bien pire. Quoi qu'il en soit, c'est une lettre dont le contenu est un sujet qui revient chaque saison estivale, lequel mérite réflexion, voire de l'action.
