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L'établissement paralysé par une grève illimitée
Hôpital Maghlaoua de Mila
Publié dans El Watan le 12 - 12 - 2018

Les grévistes ne jurent plus que par le départ de la chargée de garde administrative, accusée d'«incompétence, de mauvaise éducation et de source de zizanie entre le personnel de l'établissement».
L'EPH Maghlaoua de Mila a été paralysé, hier, par une grève des médecins spécialistes et des paramédicaux. Réagissant au préavis de grève lancé par leurs branches syndicales respectives, les praticiens spécialistes et les paramédicaux exerçant dans cet établissement public hospitalier sont entrés, à partir d'hier, dans une grève illimitée pour faire valoir un ensemble de revendications à caractère socioprofessionnel.
Le débrayage est suivi à 100 %, selon Mohammed Cherifi, médecin spécialiste à l'hôpital Maghlaoua. Selon notre source, l'ensemble des praticiens spécialistes et des paramédicaux de l'établissement se sont joints à ce mouvement de protestation pour dire «leur ras-le-bol par rapport à la dégradation de leur milieu professionnel».
Au registre des revendications, on retrouve «le départ de la chargée de garde administrative et l'ouverture d'une nouvelle salle d'opérations et d'une maternité». Sur les lieux du sit-in observé à l'intérieur de l'hôpital, les grévistes ne jurent plus que par le départ de la chargée de garde administrative, accusée d'«incompétence, de mauvaise éducation et de source de zizanie entre le personnel de l'établissement».
Une infirmière affirme, en effet, que la chargée de garde administrative de l'hôpital va, dans son effronterie, jusqu'à insulter les infirmières et les sages-femmes. «Franchement, il n'y a plus aucune ambiance de travail ici, ou que cette personne parte, ou nous partons ! Il n'y a aucune alternative», nous dira l'infirmière. Sur un autre registre, les grévistes soulèvent le problème des salles d'opérations et de la maternité.
Ils revendiquent l'ouverture d'une quatrième salle d'opérations et d'une deuxième salle de gynécologie. Le Dr Cherifi dira à ce propos : «Nous sommes quatorze chirurgiens à exercer dans trois salles d'opérations, c'est très insuffisant. Le problème se pose également au service de maternité, qui ne dispose que d'une seule salle pour les accouchements et la prise en charge des patientes».
Nos interlocuteurs ajoutent à ces revendications une autre liée à l'absence d'une salle où l'on peut dispenser des cours de formation continue au profit des médecins et des paramédicaux de l'établissement. «Nous utilisons les salles des malades pour la formation», précise Dr Cherifi.
Signalons que les grévistes posent comme préalable à toute reprise du service le départ de la chargée de garde et appellent le ministère à ouvrir une enquête pour situer les responsabilités dans ce qu'ils appellent «l'anarchie» qui règne dans l'hôpital.


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