Les habitants de la rue des Frères Khenouche et ceux du quartier Abdelkader Allaoua, à Kouba, risquent une véritable épidémie en ces journées de chaleur torride et de menace de grippe porcine. Et pour cause, cela fait plus de deux mois qu'un risque de maladie à transmission hydrique (MTH) plane sur leurs têtes du fait de la destruction d'une conduite principale par un des voisins sans la moindre autorisation de l'APC. Ce nouveau voisin, nous dit-on, n'a pas trouvé mieux que de détruire, et ensuite boucher, la canalisation de son voisin d'en haut sans se soucier du droit à la servitude (vu que les canalisations sont situées sous terre) alors que cette canalisations date de plus de 50 ans. Résultat : des déversements d'eaux usées, des odeurs nauséabondes, des moustiques et une fuite en avant inexpliquées des autorités locales. Le voisin, un cardiologue, affirme que les différents services de l'APC et même les élus locaux se sont déplacés sur les lieux avec des promesses de régler ce problème dans les prochains jours. « Je n'arrive pas à comprendre leur attitude. Tout le monde se dégage de ce problème. J'ai même demandé à l'APC un branchement individuel en urgence de la canalisation en supportant toutes les charges, mais aucune réponse de leur part n'est venue nous soulager. Nous souffrons le martyre », ajoute-t-il. Les eaux usées qui stagnent depuis cette date au niveau de la buse, commencent déjà à s'infiltrer. Une mare d'eau pestilentielle s'est constituée selon le procès-verbal d'un huissier de justice envoyé par le tribunal de Hussein Dey, ce qui pourra engendrer un risque de glissement de terrain, d'effondrement de la bâtisse et de connexion avec le réseau d'alimentation en eau potable.
