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Les habitants pris en otage
Cité Kerouani
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2009

Les habitants de la cité des Abattoirs, promotion Kerouani, vivent quotidiennement, et depuis des années, un véritable calvaire ; ils sont contraints de rester cloîtrés dans leurs appartements, fenêtres fermées à longueur de journée et de saison, à cause du fait que les rez-de-chaussée de leurs immeubles hébergent tous les grossistes dans l'agroalimentaire de la wilaya.
Chaque jour, des dizaines de camions immatriculés dans toutes les wilayas défilent dans un ballet incessant et un perpétuel vrombissement de moteur, pour embarquer ou débarquer des tonnes de marchandises. Les aires de jeux sont squattées ainsi par ces engins qui laissent échapper les gaz brûlés, privant les enfants de ces espaces et les exposant, en plus, à un danger certain. Organisés en association, les habitants ont effectué plusieurs démarches auprès de l'APC et de la wilaya, sans résultat. Le bras de fer locataires-grossistes perdure sous le regard passif de l'administration. De nombreux citoyens au bord de la déprime, dénoncent : « C'est l'enfer ici. Les grossistes n'ont aucun respect pour les habitants de la cité, livrée à un triste sort. La loi de l'argent a pris le dessus sur nos malheurs, sachant que les innombrables écrits de la presse ainsi que les nombreuses plaintes et doléances des citoyens n'ont pas obtenu les résultats escomptés. En cette période de congé, il est quasi impossible de pouvoir faire la grasse matinée. Le silence complice des autorités encourage ces gens qui ne tiennent pas les engagements pris.
Les gens qui ont construit des locaux sur la nouvelle parcelle de terrain devant abriter le marché de gros, n'ont toujours pas délocalisé leur activité. » Il faut souligner qu'effectivement les grossistes ayant acquis un terrain n'ont toujours pas vidé ces lieux-dépotoir. Il faut également souligner que cette situation kafkaïenne a été approuvée par tous, et encouragée par les pouvoirs publics qui ferment l'œil. Aussi, est-il légitime de se poser des questions d'une simplicité étonnante : peut-on résider dans un marché de gros ? Peut-on être grossiste dans une cité résidentielle ? Peut-on habiter dans une cité se transformant chaque vendredi en parking du marché hebdomadaire des voitures ? Qui a délivré les registres de commerce et autorisé les activités de négoce ? Qui a « empoisonné » ainsi les citoyens et leurs enfants ? Les responsables de tant de préjudices causés à des citoyens ne pouvant célébrer un mariage ou veiller un mort dans le calme, vont-ils un jour rendre des comptes ? Les chargés de l'aménagement urbain, qui font dans le sélectif, ne font rien non plus pour réhabiliter cette cité-poubelle.


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