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« Réchauffement » des relations transatlantiques
Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2005

Américains et Européens s'efforcent de minimiser leurs divergences sur des sujets d'actualités internationale et insistent sur le « réchauffement » de leurs relations et leurs « retrouvailles » deux ans après les déchirements de la guerre en Irak.
Ces retrouvailles sur fond d'intense activité diplomatique américaine (tournée européenne de la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Condoleezza Rice, participation du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères à la réunion informelle de l'Otan à Nice) pour relancer les relations transatlantiques doivent être couronnées par le double sommet qui réunira, le 22 février à Bruxelles le président Bush et ses homologues de l'Otan et de l'UE. « Après ce passage en Europe, (...) je crois que le président va trouver une atmosphère chaleureuse et très constructive, une atmosphère dans laquelle tout le monde est prêt à regarder vers notre avenir commun, bien au-delà des désaccords que nous avons pu avoir », a conclu Mme Rice jeudi. « On a besoin les uns les autres », a estimé pour sa part le haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, pour qui « les Américains seuls ne seront pas capables » de faire avancer le processus de paix israélo-palestinien et les « Européens seuls non plus ».C'est dans ce climat d'apaisement qu'est intervenue la rencontre informelle de l'Otan, jeudi à Nice, sans que soient pour autant gommés les points de divergence, notamment sur la formation des forces de sécurité irakiennes, un des principaux sujets, avec l'Afghanistan, abordés par les ministres de la Défense de l'Otan. Sur l'Afghanistan, l'Europe a dit oui, alors que sur l'Irak le résultat est plutôt mitigé et ne répond pas aux attentes américaines. L'Otan a, en effet, annoncé l'extension de sa force internationale de maintien de la paix dans l'ouest de l'Afghanistan, après l'acceptation de plusieurs pays européens d'envoyer des renforts.
Le oui, mais de l'Europe
De nouvelles équipes de reconstruction provinciale (PRT) vont s'installer à Hérat, Farah, Chaghcharan et Kal-i-Naw, sous la responsabilité des armées italienne, espagnole et lituanienne. Les effectifs devraient augmenter de 500 personnes, pour atteindre près de 9000 hommes. Le Sud et l'Est restent des zones de guerre. Elles sont du ressort de l'Opération Enduring Freedom OEF (américaine), à laquelle participent notamment les forces spéciales françaises. Les ministres ont engagé jeudi des discussions « initiales » sur le délicat sujet du rapprochement progressif entre l'Isaf et l'OEF, cette dernière déployée par les Etats-Unis en Afghanistan et chargée de poursuivre les derniers membres des talibans et du réseau Al Qaîda. Selon l'Otan, les ministres sont tombés d'accord, au moins sur le principe, pour qu'il y ait à terme « une unité de commandement » entre les deux forces. « L'Otan va désormais fournir une assistance pour la sécurité sur 50 % du territoire », a déclaré le secrétaire général de l'Alliance, Jaap de Hoop Scheffer.
La pomme de discorde irakienne
En ce qui concerne le dossier irakien, pour les Etats-Unis, la priorité est d'obtenir que les alliés de l'Otan participent à la formation de l'armée irakienne pour qu'elle puisse prendre le plus rapidement possible le relais des troupes de la coalition. « Nous ressentons un grand sentiment d'urgence pour que les forces irakiennes soient entraînées et équipées et soient de plus en plus capables d'assumer la responsabilité de la sécurité de leur pays », a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, dès son arrivée à Nice mercredi soir. Plusieurs pays européens ont affirmé leur intention d'aider Baghdad à former ses forces armées et de sécurité, mais en dehors de l'Irak. C'est le cas de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne. Mme Alliot-Marie a rappelé que la France avait offert de former des officiers de police et de gendarmerie au Qatar et sur son sol, tandis que l'Allemagne le fait dans les Emirats arabes unis, deux opérations purement bilatérales, et non intégrées à l'Otan. L'Espagne a, pour sa part, proposé de former des démineurs, mais également sur son sol, dans un centre proche de Madrid. La Belgique aussi serait prête à former des magistrats irakiens en Belgique et des policiers dans les Emirats arabes unis (EAU). Pour le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, l'objectif est qu'en tous les cas ces différentes offres se traduisent en engagements concrets pour le sommet du 22 février. « Tout le monde n'a pas besoin de tout faire et, de fait, il est peu probable que tout le monde puisse tout faire », a dû convenir Donald Rumsfeld, apparemment déçu. « Sur l'Irak, les divisions sont derrière nous. Nous sommes entrés dans une nouvelle phase depuis les élections en Irak. Nous sommes tous d'accord pour aider les Irakiens à construire un Irak démocratique, stable, à former leurs forces de sécurité afin qu'ils puissent combattre eux-mêmes le terrorisme. Mais il est clair que les pays qui nous ont aidés à débarrasser l'Irak du régime de Saddam Hussein, ceux qui ont été au cœur de la coalition multinationale, qui ont pris des responsabilités, fait des sacrifices, ne seront jamais oubliés par les Etats-Unis et les Américains », a indiqué, pour sa part, dans une interview au Figaro la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Condoleeza Rice.


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