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Boufarik, une ville qui se dégrade
Publié dans El Watan le 24 - 10 - 2010

La ville de Boufarik, dans la wilaya de Blida, semble être complètement délaissée par les autorités locales. Celle qu'on appelait la perle de la Mitidja est devenue un lieu d'insalubrité, de malvie et surtout d'insécurité. Ses belles bâtisses sont mal entretenues et sont livrées aux aléas du temps et surtout à l'indifférence de l'homme. Les constructions anarchiques constituent le principal décor de la capitale des Oranges où tout semble être permis, heureusement que les platanes sont toujours là, ornant les boulevards de Boufarik. Ils nécessitent toutefois plus d'entretien et plus d'attention, car ils sont déjà centenaires. Les routes de Boufarik sont aussi mal entretenues et n'ont pas été bitumées depuis bien des années, nous disent des habitants de cette ville.
Les nids-de-poule y sont omniprésents. Circuler en automobile à Boufarik est un calvaire. A pied, il faut faire attention aux nombreux bourbiers en hiver et supporter la poussière en été. «La dégradation des routes cause d'énormes préjudices à nos véhicules. Le comble est qu'on nous oblige à acheter les vignettes autos mais sans rien voir en contrepartie», déplore un jeune Boufarikois. Un autre citoyen du boulevard des Fidays nous fait part de sa désillusion face aux fausses promesses des officiels.
En effet, un projet d'aménagement de ce boulevard continue à piétiner depuis près de 2 ans. Les citoyens qui y habitent semblent ne plus faire confiance aux autorités locales à cause des promesses jamais tenues.
«Les élus et responsables locaux ne pensent guère à l'intérêt de la communauté. La preuve en est l'état de ce boulevard en particulier et toute la ville de Boufarik d'une manière générale», regrette un riverain qui prépare, avec ses voisins, la création d'un comité de quartier afin de mieux faire valoir leurs droits.
Sur place, nous avons constaté la détérioration du boulevard des Fidays : route impraticable, trottoirs non entretenus, constructions illicites… Pis encore, un sanctuaire dédié à la mémoire de Si Smaïl (un martyr connu dans la région) est à l'abandon.
Insécurité et projets à la traîne
Le boulevard en question n'est pas le seul à connaître des retards, celui de la construction d'une piscine semi- olympique à Boufarik remonte à 2005 et les travaux pour sa réalisation n'ont pas commencé à ce jour. L'édification d'une mosquée au niveau de la route de Chebli est aussi renvoyée aux calendes grecques, depuis les années 1980. La restauration du siège de l'APC (une bâtisse datant de 1874) tarde à voir le jour. L'autre symbole de la ville de Boufarik, faisant même sa notoriété, en l'occurrence le marché de gros des fruits et légumes, qui date de l'ère ottomane, est aussi à l'abandon. A chaque saison de pluie, il devient inaccessible à cause de l'omniprésence de la boue. Ce marché, qui est fréquenté par des commerçants des 48 wilayas du pays, donne malheureusement une très mauvaise image de la ville de Boufarik.
Du reste, celle-ci est devenue le fief de la drogue. L'insécurité qui y règne est aggravée par le manque de policiers affectés à cette commune de 70 000 habitants.
Les délinquants y trouvent leur compte puisque la présence des éléments de la sûreté nationale se fait rare, même en plein centre-ville. «On trouve souvent les commissariats quasiment vides lorsqu'on veut dénoncer des actes malveillants ou déposer plainte», nous affirme un commerçant. Contacté, M. Djari, P/APC de Boufarik, a tenu à dégager sa responsabilité quant à l'état désastreux dont lequel se touve cette ville. «Je suis Boufarikois et je veux travailler pour Boufarik, mais la bureaucratie freine les bonnes volontés. Je ne cesse d'attirer l'attention de la direction de l'urbanisme de la wilaya de Blida, à travers plusieurs écrits, pour entamer des opérations d'aménagement. On nous donne des dates, mais celles-ci ne sont jamais respectées. Les procédures bureaucratiques et les blocages semblent finalement l'emporter au détriment de l'intérêt public», nous a-t-il déclaré. Les Boufarikois espèrent toutefois un changement positif, surtout avec l'installation d'un nouveau wali à Blida.


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