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Un grand défenseur des droits des Sahraouis
Publié dans El Watan le 27 - 08 - 2009

Les Sahraouis connaissent parfaitement le sénateur américain Ted Kennedy qui vient de mourir. Il n'était pas seulement un vétéran de la scène politique des Etats-Unis, ou encore le patriarche du clan des Kennedy. Durant son parcours de parlementaire, il est apparu comme un grand défenseur du droit qu'il appliquait également aux questions internationales. Et dans le cas des Sahraouis, il s'agit expressément de leur droit à l'autodétermination.
Une question de justice internationale puisque sa position respecte en ce sens les résolutions internationales, ainsi que le plan de paix des Nations unies plus connu sous le nom de résolution 890 de 1990 conclu par les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario. Ted Kennedy n'en reconnaissait aucune autre, et s'en tenait à ce fameux plan, interpellant l'administration américaine comme il l'a fait avec au début du mandat de Barack Obama en co-signant avec d'autres parlementaires une lettre demandant le rejet des thèses marocaines, et le soutien aux résolutions internationales dénonçant l'occupation marocaine, et rappelant avec clarté qu'il s'agit d'une question de décolonisation. Ce que ne pouvait ignorer l'Amérique, elle qui a souscrit au plan de paix des Nations unies, recommandant l'organisation d'un référendum d'autodétermination, puisque le document en question a été adopté à l'unanimité des membres du Conseil de sécurité. D'ailleurs, les Marocains ont tenté de faire circuler un texte défendant leur position, mais en vain. Une position jugée indéfendable. Ted Kennedy et ses collègues parlementaires ont tout verrouillé. Beaucoup et les Sahraouis en premier ont relevé cette constance du défunt, toujours présent et au moment le plus opportun. Comme le fait d'ailleurs l'Association américaine « Western Sahara » de soutien au peuple du Sahara occidental.C'est cette perspicacité alors que les questions internationales ne manquent pas, qui faisait de lui un défenseur du droit et de la justice.
Lui et beaucoup de ses pairs dans les enceintes parlementaires américaines, ont agi à la manière de celui qui veut éclairer la diplomatie de son pays. En fait, lui rappeler certaines de ses obligations. Comme le vote en 1998 d'une résolution du Congrès des Etats-Unis soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, et le mandat de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental qui n'était autre à l'époque que l'ancien chef de la diplomatie américaine. A ce moment-là, M. James Baker subissait d'incroyables pressions afin qu'il décrète lui-même la fin de sa mission qui consistait à « remettre sur les rails le processus de paix ». Il finira d'ailleurs par remettre sa démission en signe de protestation contre les blocages marocains, et l'incapacité des Nations unies à les surmonter. Kennedy et d'autres parlementaires n'ont certes pas pu éviter cette démission, mais ils ont fait preuve d'anticipation. C'est ce qui a certainement conduit l'Administration américaine à refuser que soient inclus les territoires sahraouis dans l'accord de libre échange conclu avec le Maroc. Une victoire déjà pour les Sahraouis.


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