Après la rupture du jeûne, les cybercafés à Naâma sont pris d'assaut par les citoyens de différentes catégories qui viennent rechercher dans ces espaces le savoir ou un peu de divertissement et de détente. Outre les bibliothèques publiques, les cybercafés connaissent, durant le mois de Ramadhan, une grande affluence de citoyens, notamment les jeunes. Certains profitent de la période des vacances pour faire des recherches alors que d'autres viennent juste pour se divertir en naviguant sur différents sites au lieu de passer leur temps à dormir ou à regarder la télévision. Face à cette grande effervescence, la plupart des cybercafés ont réduit les prix, ouvrant la porte à la concurrence entre ces espaces qui s'attèlent à offrir les meilleurs prix (20 DA/l'heure) et avantages (DVD pour le téléchargement gratuit des programmes et autres). Des jeunes de Naâma, Mecharia et Aïn Sefra préfèrent passer leurs journées de Ramadhan dans les cybercafés, un moyen qu'ils jugent très facile et rapide pour entrer dans les différents sites islamiques qui répondent à leurs penchants et permettent de tisser des liens amicaux avec des jeunes de pays arabes et musulmans. « Les cybercafés sont des lieux privilégiés durant le Ramadhan, de jour comme de nuit, pour les citoyens en quête de savoir, d'informations, de découvertes scientifiques ou de divertissement à des prix avantageux par rapport à ceux des cartes décryptées », a indiqué M. Noureddine Bouhamdi, 44 ans, fonctionnaire administratif. « Durant tout le mois de Ramadhan, une affluence grandissante est constatée dans les cybercafés », a indiqué Boudjemaâ, propriétaire d'un cyber. « Il est rare de trouver un ordinateur vide. La plupart du temps, les cybercafés ne désemplissent pas, notamment d'étudiants qui trouvent dans cet outil un moyen pas très coûteux et facile pour traiter avec la révolution informatique », a-t-il ajouté.
