Ils réclamaient de la direction générale de Batenco le règlement de leurs situations qui s'élèvent jusqu'à aujourd'hui à 250 millions de dinars. «Après avoir réalisé une première tranche de 200 logements sur un programme qui en comprend 600, en plus d'un poste de commandement, de blocs administratifs et annexes pour le groupement de la Gendarmerie nationale, nous n'avons perçu que 18% de notre dû. Nous avons donc décidé l'arrêt de chantier après avoir avisé le maître d'œuvre à compter du 17/04/20011. Le contrat signé avec Batenco stipule dans son article 10-1-A que 90% du montant doivent être versés au sous-traitant contre présentation des situations mensuelles des travaux en sus du paiement de la totalité des factures», nous dira un représentant des sous-traitants. Et d'ajouter: «Après maintes réunions et correspondances adressées au PDG de Batenco dans lesquelles nous avons expressément demandé au maître d'œuvre le respect des termes du contrat, celui-ci s'est contenté de nous formuler depuis le début de l'année de vagues promesses qui n'ont pas été tenues.» Selon notre interlocuteur, cette même direction leur a signifié verbalement qu'au mois de février 2011 ils allaient tous recevoir leur dû mais qu'ils n'ont rien vu venir depuis d'où la mise à l'arrêt du chantier. Les représentants des sous-traitants indiquent d'autre part que plus de 800 personnes constituant le personnel du projet sont au chômage depuis près d'une année. Une situation dont la responsabilité incombe entièrement à Batenco. Nous avons joint au téléphone le chef du projet de réalisation de ce groupement, M. Zaidi, qui nous avouera être conscient des problèmes posés par les sous-traitants et qu'un paiement partiel de leurs situations est prévu au plus tard,à la fin de la semaine en cours.