Profitant de l'opportunité de la rentrée scolaire, l'UNPEF a regroupé, au niveau de son siège (école primaire Belbouri Saïda), militants du syndicat, parents d'élèves et simples citoyens pour soulever les problèmes auxquels ils sont confrontés et proposer des solutions. L'UNPEF n'est pas allée avec le dos de la cuillère en tirant à boulets rouges sur l'académie : « Il y a une trentaine d'écoles fermées dont certaines sont utilisées comme bergeries. Par ailleurs, un grand nombre d'écoles n'ont pas été rénovées et ne se prêtent guère à recevoir des enfants, le nouveau CEM de Zitoun ne possède pas de toilettes », dira un des responsables de l'UNPEF. Un vieil enseignant dénonce : « Il ya un mal profond, il y a la hogra, c'est une mafia qui gère l'académie. Le directeur de l'Education nous méprise et ne daigne pas nous recevoir, nous sommes ballottés d'un service à l'autre ». Un autre participant ajoute : « Il ya une quarantaine d'enseignants qui ne ne travaillent pas et encaissent ; ce sont des jeunes du pré emploi qui triment à leur place ». Certains ont proposé le départ du directeur de l'Education, responsable, selon eux, des résultats catastrophiques des examens (BAC et BEM), d'autres ont proposé de créer un comité de défense de la ville.