De nombreux citoyens de la ville de Sour El Ghozlane n'arrivent pas à supporter l'état dans lequel sont plongées leurs cités. Les quartiers sont envahis, occupés par les vendeurs ambulants. Il suffit d'une petite virée dans les cités pour faire le constat. Au niveau de la grande place de la ville d'ex-Auzia, des centaines de vendeurs à la sauvette occupent les principaux coins, dès les premières heures de la matinée, ont témoigné de nombreux citoyens rencontrés sur place. Vêtements, ustensiles, jouets, articles de cuisine, etc, sont exposés sur les trottoirs. Ainsi cette situation n'a pas été du goût des commerçants. Ces derniers dénoncent l'absence des services de contrôle « il s'agit là vraiment d'un diktat sanguinaire, les trottoirs de nos ruelles sont occupés, n'importe qui pourra placer des étals et squatter un coin », dira un commerçant, implanté à la place publique, de la ville de Sour El Ghozlane. Face à cette rude situation, et devant l'absence des autorités, des échauffourées s'éclatent presque chaque jour entre les deux parties. Au niveau du quartier 20 Aôut, la circulation des piétons demeure des fois impossible. Tout le chemin est presque occupé par des jeunes, enfants, qui installent leurs marchandises. Les vendeurs ambulants de fruits et légumes qui abandonnent leurs déchets dans les différents lieux, rendent les quartiers sales. « Il s'agit là, d'une ville sale, et je m'interroge sur le rôle des services concernés, APC, et autres », témoigne rageusement un citoyen. A souligner que plusieurs lieux publics dans la ville de Sour El Ghozlane sont aussi littéralement pris d'assaut par ces vendeurs qui colmatent carrément les trottoirs et autres endroits. Au niveau des quartiers 300 Logements, et la cité 5 Juillet « ex-Ecotec », les vendeurs font leur diktat. « Je suis chômeur, informel ou pas, je n'ai pas d'autre chose à faire », nous dira Rachid. Des citoyens exigent des autorités concernées à mettre fin à cette situation anarchique.
