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2009, l'année la plus pluvieuse depuis 20 ans
Inondation, mort d'hommes et dégâts matériels
Publié dans El Watan le 24 - 09 - 2009

Le taux de précipitation durant l'année 2009 a atteint des records. Un plan des zones inondables existe mais n'empêche pas l'urbanisation.
Ce sont les catastrophes naturelles qui produisent le plus de dégâts et selon l'Institut international de l'eau de Stockholm, pour la période allant de 1996 à 2005, 80% des catastrophes naturelles étaient météorologiques ou hydrauliques. En Algérie, on apprendra de l'Office nationale de météorologie qu'il n'a pas autant plu depuis 1989. Dans un contexte où la sécheresse a régné durant plus de dix ans, on pourrait se féliciter de ce retournement de situation. Sauf qu'au bonheur de voir nos pelouses reverdir et nos barrages se remplir, s'ajoute la tristesse de compter nos morts emportés par des crues d'oued et des quartiers entiers dévastés par la boue. Un an après Ghardaïa, 8 ans après Bab El Oued, comment expliquer qu'il y ait encore autant de morts autour des précipitions, somme toute puissantes mais tout au moins relativement prévisibles. Interrogations ?
Il existe une carte des zones inondables
En effet, l'Algérie possède, pour l'ensemble de son territoire, une carte des zones inondables, selon M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources hydriques. En fait, disponible auprès de chaque wilaya, il est donc possible d'identifier les zones présentant des risques d'inondations et les oueds les plus concernés par ce phénomène. Ces cartes, ajustées grâce à des données historiques relevant de la météo depuis 1924, peuvent être un outil précieux pour l'aménagement du territoire. En effet, qu'il s'agisse d'entreprises ou de particuliers, nul ne peut prétendre pouvoir savoir où s'établir à moindre risque. Et pourtant… L'urbanisation galopante de ces 20 dernières années s'est installée partout là où le sol pouvait accueillir des briques. Pire, pour s'installer aujourd'hui, il faut s'approcher des cours d'eau. Ainsi, l'entreprise déverse ses déchets (toxiques ou pas) dans l'oued, sans avoir à supporter des frais de transports et les particuliers peuvent s'établir là où il trouveront de l'eau pour leur parcelle agricole ou leurs besoins domestiques sans attendre que la Seaal les connecte aux réseaux d'alimentation.
Au mépris de toutes les règles d'hygiène et de sécurité, il est possible de dire que les zones à risques sont volontairement les zones les plus occupées. Lors d'aménagement de digues, le secteur de l'hydraulique, constatant l'occupation des berges par de nombreux habitants, ordonne leur expropriation quel que soit le prix à payer pour les dédommager mais cela ne suffit pas. Le ministère de l'Hydraulique n'a pas de pouvoir de police, et selon M. Benbouaziz leur obligation vise à aménager pour amortir les crues et réduire le débit de l'eau. Ils entreprennent des corrections roncières qui diminuent la vitesse de l'eau et amortissent les méandres des oueds. Les inondations sont le fait du printemps en mai et surtout de l'automne. Donc la période n'est pas encore finie.


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