-APC de Tizi Ghenif : les travailleurs réclament leurs droits Les 72 travailleurs de l'APC de Tizi Ghenif ont observé une grève de trois jours depuis le 2 avril courant pour réclamer le versement des rappels et des primes de rendement des années 2008 et 2011, comme il leur avait été promis. Ce débrayage, enclenché à l'appel de la section syndicale des travailleurs affiliés au SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), a été décidé à «la suite du silence des responsables de la recette communale, quant à la prise en charge de nos doléances», dira M. Bendou, membre de la section syndicale. «L'ensemble des travailleurs de l'APC ont décidé à l'unanimité, lors d'une assemblée générale tenue le 28 mars dernier d'enclencher cette action», a ajouté notre interlocuteur. Selon les travailleurs, seuls les rappels des années 2008 et 2009 ont été versés. Il reste encore ceux des années 2010 et 2011. Le président de la section syndicale de l'APC, M. Amazouz, ajoute qu'une assemblée générale sera tenue dans les prochains jours pour décider des suites à donner à leur mouvement, au cas où les versements des rappels des salaires et des primes de rendement ne sont pas effectués. -Larbaâ Nath Irathen : l'école de Azouza se dégrade Une partie de l'école Deham Mokrane du village Azouza, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen est dans un état de dégradation avancée. La physionomie de cette infrastructure éducative est affligeante et renseigne sur le laisser-aller qui caractérise le secteur. En effet, trois locaux, sans toiture, sont laissés sans portes ni fenêtres. Abandonnés au gré des vents et des intempéries, ces locaux se dégradent de jour en jour. Les deux salles de classes qui abritent les apprenants des deux divisions pédagogiques de 4e et 5e années primaires sont complètement détériorées par les infiltrations des eaux pluviales qui proviennent du balcon et des trois locaux situés au 2e étage du bâtiment. Une situation qui a d'ailleurs conduit le bureau communal d'hygiène à proposer la fermeture de ces deux classes pour insalubrité et risque de maladies respiratoires. Devant cette situation, les parents d'élèves du village lancent un appel pressant aux autorités locales pour entamer la réfection du balcon et des trois locaux afin de préserver cet équipement éducatif.
