Cette machine appelée «banaliseur» a coûté plus de 7 milliards de centimes. Pour le professeur Ziri, directeur de l'hôpital, «cet équipement unique sur le territoire national, qui empêche tous rejets de gaz toxiques dans l'air par une élimination directe, contribue efficacement au respect de l'environnement. Le banaliseur a une capacité de traitement de 200 kg/h de déchets pour une production de 600 kg/jour de déchets hospitaliers, appelé «dasr» (déchets infectieux). Avant cette acquisition, l'hôpital procédait à la destruction de ses déchets avec un brûleur (incinération), d'où l'émanation des fumées toxiques et dangereuses pour l'homme et l'environnement. Cet équipement peut être mis à la disposition de tous les établissements hospitaliers et même des cliniques privées», dira le professeur Ziri. Le fonctionnement final de l'appareil, est qu'une fois que les déchets ont été nettoyés de leurs impuretés, ces derniers seront broyés et récupérés, puis acheminés vers la décharge. Son démarrage est prévu pour la semaine prochaine, après quelques jours de formation des techniciens.
