Cette rencontre a été rehaussée par la présence d'invités de marque de l'ambassadrice d'Autriche, notamment les professeurs Malika Benbouza, Abdelkader Bouzida, Mustapha Fassi, Thoraya Tidjani et Fatima Chabane, qui ont présenté, dans de courtes communications, leurs œuvres et celles de Abou Laïd Doudou. De nombreux étudiants de l'université d'Alger ont également été de la partie en tant qu'invités. A cette occasion, les professeurs Nadjia Hami et Siham Fassi devaient présenter des traductions et des projets de traductions de deux textes d'Abou Laïd Doudou, à savoir Elmoadjiza kitaba et Watan, des titres en arabe traduits vers l'allemand, l'anglais et le français. La rencontre aura pris toute la matinée du lundi, 8h30 à 13h, au grand plaisir du public présent et des intervenants. Dans les années 1950, rappelle-t-on, le regretté professeur Doudou, originaire de Jijel, a suivi des études de philosophie et de littératures arabe et perse à Vienne, dans la capitale autrichienne, avant d'obtenir son doctorat en philosophie au début des années 1960. Abou Laïd Doudou avait également exercé pendant plusieurs années à la même période comme professeur à l'université de Vienne. Il avait traduit plusieurs œuvres de littérature allemande de grands écrivains comme Arthur Schnitzler, Franz Kafka, Stefan Zweig, etc. Par ailleurs, toujours dans le sens de la grande amitié algéro-autrichienne, l'ambassadrice d'Autriche a organisé au mois de mai dernier, dans le cadre du 13e Festival culturel européen en Algérie, un concert de pop-rock avec le groupe Senda & The Prayner Band à la salle Ibn Zeydoun au profit des mélomanes algériens. Faisant partie du conservatoire autrichien Prayner, Senda Boutella est une jeune et talentueuse Algérienne (18 ans) qui avait obtenu le prix du Talent spécial 2011, avant de suivre une formation à l'Académie baroque du district de Gmunden (Autriche) grâce à la bourse que lui a octroyée ce pays ami.
