Trois familles sinistrées lors du séisme de mai 2003 à Suffren, dans la commune de Aïn Taya, ont été recasées hier, apprend-on auprès du P/APC, M. Rekas. Ces appartements sont situés en dehors du périmètre de la commune, ajoute notre interlocuteur. Ces familles, qui occupaient une bâtisse vétuste présentant tous les signes avant-coureurs d'un effondrement imminent, ont été relogées dans des logements sociaux à Dergana et à Rouiba. « Deux familles ont été relogées à Dergana ; quant à la troisième, elle a été relogée à Rouiba », assure le P/APC. Par ailleurs, nous apprendrons de ce responsable que la commune de Aïn Taya compte près de 600 baraques. « Ces bidonvilles se trouvent majoritairement dans les domaines agricoles qui ceinturent la ville de Aïn Taya », dira M. Rekas. En matière d'habitat précaire, la municipalité, contrairement à certaines communes de l'Algérois, ne dénombre que 10 bâtisses vétustes héritées de l'ère coloniale, qui se trouvent dans certaines ruelles du noyau de la ville. Ce noyau se caractérise, notamment, par son style architectural colonial. En tout état de cause, la ville de Aïn Taya reste l'une des villes de la capitale où les anciennes bâtisses sont les mieux conservées.
