Plusieurs villages de la commune de Chaâbet El Ameur vivent un enclavement qui les étouffe qui est dû à la dégradation des routes les desservant. Par exemple, la route qui traverse les hameaux Aït Dahman et arrive jusqu'à Beni N'tass dans la commune de Chaâbet El Ameur est dans un état de dégradation avancé. Selon les villageois, ce tronçon routier de plus de 2 km n'a jamais été revêtu depuis son ouverture au début des années 1990. Les pluies du début de ce mois ont causé d'importants dégâts à cette route. Les habitants, qui habitent tout au long de cet axe, trouvent des difficultés à rejoindre le chef-lieu communal, notamment les écoliers. « Nous sommes isolés à cause de l'état dans lequel se trouve la route. Même à pied, il n'est pas aisé de l'emprunter lorsqu'il pleut. Les transporteurs nous déposent loin de nos habitations, ils ne peuvent pas s'y aventurer », nous dira Ahmed, un habitant d'Aït Dahman. « Nos souffrances s'accentuent notamment en hiver, les gens trouvent difficilement un moyen de transport, les écoliers marchent dans la boue, c'est le calvaire », tonne un autre villageois. « Nous avons sollicité les autorités locales pour son revêtement, en vain », ajoute-t-on.
