Emboîtant le pas aux secrétaires de wilaya qui avaient organisé, à l'ouest du pays, les 22 et 23 décembre 2004, la troisième session du conseil national de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT), 14 représentants, dans leur majorité des wilayas de l'est du pays, se sont rassemblés hier à Skikda. Cette rencontre s'inscrit a priori dans la continuité affichée par plusieurs membres du conseil qui ne cessent de réclamer le départ de Mme Flici, présidente de l'organisation, dont le mandat devait en principe expirer en novembre 2004. Après les accusations portées à l'encontre de Mme Flici lors de la troisième session du conseil tenue à l'hôtel El Mouahidine (Oran) et les graves accusations énoncées publiquement par El Houari Bouhadjeb, président de la Commission nationale du contrôle financier et administratif, lors d'une conférence de presse tenue le 2 janvier dernier, les représentants des wilayas de l'Est sont revenus à la charge pour acculer leur présidente. Ahmed Boualem, chargé de l'organique et pratiquement numéro deux de l'organisation, ainsi que plusieurs autres intervenants n'y sont pas allés de main morte pour accuser Mme Flici. En plus de la demande de plus en plus évidente de retrait de confiance, ils ont également avancé que la présidente de l'ONVT aurait « géré l'organisation par connivence en recourant à des décisions arbitraires, d'avoir détourné plusieurs dons et attribué des logements au profit de ses proches ».
