Les rédacteurs de la lettre, dont copie nous a été remise, évoquent «la marginalisation dont ils seraient victimes» car la plupart d'entre eux ont eu des démêlés avec la justice par le passé. Une situation qui les a privés d'emplois et les précipite vers le chômage perpétuel. Le centre commercial, qui englobe des dizaines de locaux, pourra être cette planche de salut pour peu que les pouvoirs publics locaux et les élus daignent s'y pencher. Cette sortie des jeunes intervient alors que «l'APC de Tiaret va procéder incessamment à un tirage au sort pour l'octroi de 117 locaux commerciaux dans différentes zones de la ville suivant la procédure de gré à gré puisque les différentes adjudications se sont avérées infructueuses», fait savoir M. Boutheldja Rabah, le maire de Tiaret. S'agissant de la demande exprimée par les jeunes des quartiers précités, cet élu précise que «les locaux objet de convoitises seront eux aussi mis en adjudication pour ceux qui voudraient s'installer». Évoquant le problème des marchands informels des fruits et légumes, le même interlocuteur parle de «la réalisation prochaine de 3 marchés de proximité dont l'un à la cité CADAT, l'un à «Ettefah» et l'autre à Karman».