C'est ce qu'a indiqué, ce matin, l'officier chargé de la communication auprès de cette institution, Mourad Tria, précisant que ce dispositif porte essentiellement sur le redéploiement et la concentration massive de la police sur le terrain avec pour but d'assurer paix et sécurité au citoyen durant ce mois sacré. Des points de contrôle et de lutte contre le terrorisme routier sont aussi prévus par ce dispositif spécial, créé également dans la perspective de réguler et de fluidifier la circulation routière pendant les heures de pointe. L'opération a touché particulièrement les endroits qui sont pris d'assaut, les marchés, les magasins et les lieux de culte, où l'on enregistre un engouement important de personnes et un trafic routier souvent à l'origine des embouteillages infernaux relevés notamment après la rupture de jeûne et la période coïncidant avec la fin des prières de Tarawih. Dans le même cadre, des barrages de sécurité fixes sont aussi dressés au niveau des entrées et sorties de la ville. Les éléments de la police, assurent notre interlocuteur, travaillent sans relâche pour la protection des personnes et des biens publics suivant le schéma opérationnel mis sur pied pour couvrir l'ensemble des quartiers de la capitale de l'Ahaggar, et ce 24h/24 et 07 jours /07 à l'effet de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et du coup veiller à la sécurité publique. Pour mener à bien ce plan, placé sous le slogan «le citoyen est la base de la sécurité, la police n'est qu'un outil », la sureté de Tamanrasset rappelle les deux numéros téléphoniques mis gratuitement à la disposition des citoyens, en l'occurrence le numéro 17 et la ligne verte 15/48, afin de recevoir les plaintes et les doléances pour permettre aux forces de ce corps constitué d'intervenir à temps et au moment opportun. Signalons au demeurant que les premières statistiques de cette opération, lancée quelques jours avant le début du mois de jeûne, font ressortir que 53 personnes dont des ressortissant subsahariens de différentes nationalités ont été arrêtées puis conduites aux commissariats pour un interrogatoire approfondi. Sur les 18 véhicules, toutes marques confondues, qui ont été contrôlés, 9 voitures ont été mises en fourrière pour besoin d'enquête. A cela s'ajoute la saisie de 14 motocyclettes pour diverses raisons.