Ainsi, le 19 juillet et à la grande joie de ses fans, c'est la salle Ibn Khaldoun qui vibrera aux sons de la guitare et de la flûte de ce chanteur compositeur de talent. Un autre concert est, par ailleurs, prévu le 27 juillet à l'hôtel Hilton à Alger, a indiqué à l'APS son coordinateur artistique, Farid Ouahmed, qui se trouve à Paris. Après sa tournée dans la capitale, le chanteur se produira le 29 juillet à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, et reviendra le 2 août à Alger pour animer un spectacle au Centre commercial et des loisirs, Ardis. Au nom du père Chansons d'amour, problèmes du pays, ceux de la jeunesse, difficultés de la vie, autant de thèmes sur lesquels le chanteur reviendra, aidé en cela par son père, le poète et interprète, Lounis Aït Menguellet, auteur des textes qu'il interprète. Mêlant à la fois folklore, style moderne et classique, ce chanteur compositeur, né dans milieu artistique a découvert très tôt la magie de la musique. Né en 1974 à Tizi Ouzou, Djaffar Aït Menguellet a découvert la musique à 4 ans, avant de composer ses premières partitions à l'âge de 13 ans. Maîtrisant parfaitement le synthé et la flûte, il montera sur scène en 1988 à Aïn El Hammam en compagnie de son père Lounis. En 2000, il sortira son premier album intitulé Anargu (nous allons rêver). En 2004, il éditera un second album, Essalhine (les bienfaiteurs) et en juillet 2010, Tirga Laâqel. Durant 25 ans de carrière, Djaffar n'a raté aucun spectacle de son père, que ce soit à Tizi Ouzou, à Alger ou encore à Paris. Fin compositeur et arrangeur, Djaffar maîtrise, aujourd'hui, plus de dix instruments de musique, sans compter les percussions.