Après avoir animé une soirée grandiose, jeudi dernier à la salle Ibn Khaldoun, Djaâfar Aït Menguellet, sera présent le 27 juillet prochain à l'hôtel Hilton, à Alger, pour le plus grand plaisir de ses fans, a indiqué à l'APS son coordinateur artistique Farid Ouahmed. Suite à sa tournée dans la capitale, le chanteur se produira le 29 juillet à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, et reviendra le 2 août à Alger pour animer un spectacle au Centre commercial et des loisirs Ardis. Au répertoire du chanteur Kabyle des chansons dédiées à l'amour, aux problèmes sociaux et difficultés de la jeunesse, et les questions existentielles sur des textes écris par son père, le poète et interprète Lounis Aït Menguellet. Djaâfar Aït Menguellet compose ses propres musiques, mêlant à la fois folklore, style moderne et classique. A propos de sa préférence pour la composition musicale il avait confié dans une interview : «J'ai commencé à composer mes premiers morceaux avec la flûte à l'âge de 12-13 ans. J'ai découvert très tôt la musique. Un beau monde. C'est fantastique les choses qu'on peut réaliser avec des notes que cachent ces instruments. Il y avait évidemment l'influence de mon père qui m'a encouragé à aller de l'avant à chaque fois que je jouais d'un instrument. (…) Tout est dans l'oreille musicale finalement et le choix est vite fait, j'ai décidé de m'engager pleinement dans cette planète infinie de mélodies et d'harmonies.» Djaâffar Aït Menguellet, est chanteur compositeur. Né dans un milieu artistique il à découvert très tôt la magie de la musique. Né en 1974 à Tizi Ouzou, Djaâfar Aït Menguellet a découvert la musique à 4 ans, avant de composer ses premières partitions à l'âge de 13 ans. Maîtrisant parfaitement le synthé et la flûte, il montera sur scène en 1988 à Aïn El Hammam en compagnie de son père Lounis. En 2000, il sortira son premier album intitulé «Anargu» (nous allons rêver). En 2004, il éditera un second album, «Essalhine» (les bienfaiteurs) et en juillet 2010, «Tirga Laâqel». Durant 25 ans de carrière, Djaâfar n'a raté aucun spectacle de son père, que ce soit à Tizi Ouzou, à Alger ou encore à Paris. Fin compositeur et arrangeur, Djaâfar maîtrise, aujourd'hui, plus de dix instruments de musique, sans compter les percussions S. B.