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Les empreintes de Rédha Malek
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2013

Homme de parole, Rédha Malek n'admet pas que s'avilisse la monnaie verbale, expression et garantie de la bonne foi de tout penseur. Il milite, depuis la moitié des années cinquante, pour une Algérie révolutionnaire, ouverte sur la modernité, une Algérie qui avance inexorablement vers le progrès.
Dans on nouvel ouvrage intitulé L'empreinte des jours,(1) il décortique trois centres d'intérêt : la religion, le pouvoir et l'éthique (qu'il préfère à la morale).
Trois domaines de réflexion qu'une nuée de pseudo-penseurs du monde dit «arabe» ont galvaudés, dénaturés et «médiocrisés».
Certains, plus vils que les mercenaires travaillent pour les régimes décadents et rétrogrades, d'autres ne sont en fait que des «commentateurs du Coran pratiquant une herméneutique mâtinée de moralisme, d'apologétique, de pieux conseils» (p.11).
Rédha Malek, qui s'est toujours indigné devant le péril, dénonce les écrits «douteux», enveloppés dans la plupart des cas dans des «cafetans de contrefaçon». «L'Islam est la solution» n'est en réalité qu'une fuite en avant, une imitation de «l'autruche désespérée ». «C'est sous le règne de la pénurie que s'exacerbent les religions»(p. 257).
Quand Rédha Malek aborde le thème du «pouvoir», il consulte le tribunal de sa conscience, plus compétent que «la justice des hommes qui chérissent le koursi» (trône).
Pour lui, le peuple est un souverain juge qui ne doit pas se laisser approcher par les solliciteurs et qu'il faut assez respecter pour ne point tenter de l'entraîner et de le séduire. Dans ses réflexions, Rédha Malek n'a pas monté le «cheval souple» de l'éloquence sur lequel le «politicien» fuit les idées en galopant sur les phrases. En penseur rationnel, il sait que l'éloquence est une pensée qui se perd en discours et se meurt dans les méandres des phrases. «La corruption signe l'implosion du patriotisme après l'avoir assigné au banc d'infamie». (p.330).
C'est clair comme de l'eau de roche ! En page 331, il nous dit : «Noblesse de l'argent dépend de sa bonne destination». En éthique politique, l'auteur de L'empreinte des jours n'accepte pas une gouvernance qui ne dépasse pas les limites des profits et des intérêts particuliers : «Nombreux , ceux qui paient pour la faute d'un seul ou de quelques-uns». (p.235).
Rédha Malek croit que «les règles d'un comportement éthique ont, à quelques exceptions près, un caractère universel». (p.236).
L'empreinte des jours s'étend sur neuf années (2004-2012). On sait que Rédha Malek a «compris» depuis 2004 qu'on ne «voulait pas de lui dans le sérail tribal». Tant mieux pour ses lecteurs, il «a fait mieux que les mouharouiline»(2) en rédigeant ses pensées sincères, franches et magistrales.
-1) Editions Casbah 2013-Alger.
-2) Terme créé par Nizar Kabani pour désigner les béni-oui-oui.


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