Le nouveau directeur général, Ali Djerri, a été installé par le conseil d'administration, en présence de l'ensemble de ses membres. «Madani Ameur a aidé au lancement de KBC. Il faut saluer les efforts de tout le monde. Cela ne nous ressemble pas de critiquer. Le groupe, le conseil d'administration, a estimé qu'il faut passer à un autre stade. Ils (les membres du conseil) ont jugé que les conditions n'étaient pas réunies. Surtout avec des rendez-vous importants comme la Coupe du monde de football, le mois sacré du Ramadhan et la rentrée sociale en septembre avec une nouvelle grille. C'est une décision du conseil d'administration. Je me suis dit : ‘Pourquoi pas ?' J'estime que j'ai une petite expérience dans la presse écrite, l'audiovisuel, notamment international, en matière de mise à niveau ainsi que côté gestion. Je crois que le conseil d'administration a trouvé un profil qui lui convient. Aussi, je vais essayer de donner un plus avec une petite équipe… Notre vocation est de faire de l'information, proposer des reportages, des talk-shows et oui, toucher un public large et garder la même ligne. Et ce avec une marge de liberté. C'est cela l'atout majeur…», nous indiquera le frais émoulu directeur général de KBC, Ali Djerri. Pour la création de la chaîne KBC, le conseil d'administration de la SPA El Khabar avait alors délégué une commission de trois personnes pour l'étude de faisabilité et technicité d'une éventuelle chaîne TV, et voir comment fonctionne une télévision. Ainsi, des journalistes, des cameramen, des correspondants ont suivi une formation en France, notamment à France 24 et son académie, à TV2 et au Danemark. L'infrastructure de KBC est un bâtiment comportant deux studios prévus pour des talk-shows, un autre réservé au journal télévisé, une station, une régie, des loges pour le maquillage. Et puis, la newsroom, une ruche, la salle de rédaction où les différentes informations sont traitées.
