Moins de trois mois après la désignation par Salah Souilah, secrétaire général de l'UGCAA, d'un bureau de wilaya en lieu et place de celui dirigé sept années durant par Mohamed Mimouni, la crise organique n'est toujours pas dénouée. Des membres du bureau, sans crier gare, claquent la porte. La décision est relativisée par l'actuel président, Noureddine Boutheldja non sans donner sa version des faits sur un feuilleton qui n'est pas près de se terminer. Qu'est-ce qui se passe M. le président à l'UGCAA ? Mandaté par le secrétaire général pour préparer l'assemblée générale élective, j'ai dû composer dans la précipitation avec des membres de l'ancien bureau, tous des vétérans. Ces derniers, qui n'arrivaient pas à suivre le rythme, n'étaient pas à enclins à notre approche visant l'élargissement et la restructuration des bureaux. En dépit de ce handicap, j'ai installé les sections de taxieurs, celle des marchands (fruits et légumes) et les bouchers en attendant d'autres. Quelles sont selon vous les causes réelles de ce retrait ? Elles sont le fait d'un esprit réfractaire à tout changement. Je ne souscrirai jamais à une telle démarche suicidaire qui coupera l'organisation de sa véritable force que sont les commerçants. L'UGCAA ne fera pas dans le sectarisme. Ces divisions et autres dissensions participent-elles au règlement de nombreux problèmes des commerçants ? Bien sûr que non. En tant que membre chargé de l'organisation de l'assemblée générale, je n'ai aucune appréhension ni aucune crainte concernant l'organisation et subsidiairement envers les commerçants. Nous continuons à bien représenter nos adhérents dans différentes commissions après les péripéties liées à la récupération du siège. Les autorités centrales ou locales nous facilitent la tâche bien que des documents officiels ne nous ont pas encore été restitués.
