De nombreux dégâts ont été enregistrés sur des habitations à Aït Salah et à Maraghna. Des villas que leurs propriétaires ont dû abandonner pour être relogés provisoirement dans des habitations de fortune. Sur le terrain, on s'aperçoit que le village d'Aït Salah est scindé en deux. «L'inquiétude ne me quitte jamais», nous dit une femme rencontrée à Aït Salah, dont l'habitation est à moins de 20 m du glissement. Le glissement à Ihitoussene a atteint de nombreuses habitations construites à la limite du CW 251, à moins de 500 m du chef-lieu communal. Des travaux de confortement et de drainage se font attendre. Les deux villages d'Ihitoussène et d'Aït Salah, qui ont bénéficié de la prise en charge, attendent l'hypothétique désignation d'un laboratoire pour l'étude géotechnique qui déterminera la nature des travaux à mener. Aujourd'hui, on se complaît à parler de prise en charge effective au niveau des APC et des directions de wilaya, mais rien de concret n'est perçu par les habitants des villages concernés. Le risque est grand et la situation est grave si rien n'est entrepris dans les plus brefs délais, car des conduites de gaz naturel qui ont été installées récemment risquent de rompre. D'autres glissements de terrain ont été signalés dans les villages de Sahel, Aït Mizare, au quartier Elhara Oufela et à Aït Ikhlef, Les comités de village n'arrêtent pas d'alerter les autorités locales, mais ils ne voient rien venir. Lors de sa récente visite dans la daïra, le nouveau wali de Tizi Ouzou, Brahim Merad, a pris connaissance du problème posé par les villageois.
