C'est un ouf de soulagement que vont pousser les étudiants de l'Ecole supérieure du tourisme en grève depuis 50 jours ! Ils devraient retrouver les bancs de leur établissement dès aujourd'hui. En effet, le département de Cherif Rahmani a fini par prendre en charge l'essentiel de leurs revendications. C'est du moins ce que souligne un procès-verbal de la réunion, dont une copie a été remise hier à notre rédaction. Cette réunion tenue le 1er février, dans l'enceinte de l'école, entre les étudiants, et les représentants de deux ministères concernés ( Enseignement supérieur et celui du Tourisme) ainsi que le directeur de l'ENST a abouti à des décisions concrètes. S'agissant de la validation du diplôme de licence en Gestion hôtelière et touristique (GHT), le dossier est bien « avancé » au sein du comité mixte mis en place le 12 janvier dernier. Concernant les relevés de notes et les certificats de scolarité, il a été décidé de confier la question au même comité, à l'effet de procéder à la normalisation de la situation des documents pour les 3e et 4e années. L'objectif étant « l'élaboration de documents pédagogiques en usage dans les établissements universitaires ». Les responsables tiennent également à préciser que « tous les acquis pédagogiques relatifs aux modules enseignés et aux notes obtenues seront préservés ». De même que des attestations d'équivalence, validées, seront élaborées « pour l'ensemble du cursus ». Le directeur général de l'ENST rassure en outre ses étudiants que l'intitulé « Gestion hôtelière et touristique » sera mentionné de façon précise sur l'ensemble des relevés de notes et certificats de scolarité pour les quatre années d'études. L'administration de l'établissement appelle, par ailleurs, les étudiants désireux d'intégrer le comité de s'inscrire sur la liste à l'effet d'organiser les élections. Le directeur de l'ENST assure, enfin, les étudiants de sa « disponibilité » à les aider à trouver des « solutions appropriées qui vous permettront de réussir votre parcours universitaire ». Comme quoi, quand on veut régler un problème, c'est tellement facile. Et dire qu'une telle disponibilité, en décembre 2009, aurait évité un gâchis de 50 jours d'arrêt de cours !
