Cinquante-deux équipes s'élanceront, en cette fin de semaine, dans la course à la succession du TP Mazembe, lauréat de la dernière édition de la Ligue des champions. Six autres équipes, Al Ahly (Egy), ASEC Mimosas (C.I), Heartland FC (Ngr), El Hilal (Sou), Dynamos (Zim) et le champion sortant, Mazembe, n'entreront en lice qu'en seizièmes de finale. Qui sortira vainqueur de ce long marathon annuel ? Un des habitués, un outsider comme l'année dernière, voire un gros outsider. De plus en plus, les prétendants sont départagés par leurs ressources financières. Ces dernières années, plusieurs clubs sont montés en puissance grâce à de nouveaux financements, le plus souvent privés, capables également d'attirer l'argent des sponsors. Conséquence souvent immédiate, ces clubs recrutent à l'étranger, soit dans leur voisinage immédiat, soit plus largement dans leur zone. Et on va probablement découvrir cette année de nouveaux ambitieux. Plusieurs matches semblent se détacher du tour préliminaire, comme la confrontation entre les Rwandais d'APR FC et les Angolais du Recreativo de Libolo qui fait partie des clubs cités plus haut, bien déterminés à se faire un nom sur la scène continentale. On suivra également avec un intérêt particulier le face-à-face entre le Djoliba de Bamako, qui rêve de suivre l'exemple du Stade Malien, vainqueur de la dernière coupe de la Confédération, et les Libyens d'Al Ahly Benghazi qui souhaitent faire franchir un palier à leur club. Les Sénégalais soutiendront à fond la Linguère de Saint-Louis, porte-drapeau d'un football en pleine rénovation, qui n'aura pas la tâche facile en croisant le fer contre un Ashanti Kotoko en quête de réveil après un passage à vide de plusieurs saisons. Les Algériens de l'Entente de Sétif seront, d'entrée, à l'épreuve des Diables rouges du Congo, tandis que les Kenyans du Sofakapa FC, pour leur première entrée dans une épreuve panafricaine, devront se défaire des Egyptiens d'Ismaïly. Outre le TP Mazembe, plusieurs anciens champions brigueront une nouvelle couronne, Al Ahly,l' ASEC Mimosas, l'Ashanti Kotoko, Ismaïly, l'Union de Douala, la JS Kabylie, le Raja de Casablanca et l'Espérance de Tunis. Mais, cette année encore, beaucoup pensent qu'après un arrêt d'un an, Al Ahly est tout à fait capable de reprendre son sceptre. A mi-championnat d'Egypte, le club présente un bilan positif avec 15 matches consécutifs sans défaite, en grande partie grâce à une défense de fer. En 2010, ce sera encore l'équipe à battre.
