Se trouvant sous l'emprise de psychotropes, une altercation l'opposera à B.H., lequel s'était muni d'un couteau pour attendre que sa future victime passe près de lui. Il était environ 1h du matin lorsqu'il finit par l'apercevoir en compagnie d'un ami à lui. Il se précipite à son encontre et lui assène un coup de couteau profond à la jambe gauche. Le deuxième mis en cause L.D., lui assénera, à son tour, un coup de pied au visage. Le voyant baignant dans son sang, le dénommé S. M. qui se trouvait avec la victime, aidé par un jeune du quartier, le transporte vers les urgences du CHUO, où il a été admis en urgence au bloc opératoire. Toutefois, vu la gravité de son cas, il sombrera dans le coma et décédera 5 jours après. Signalons que les deux mis en cause, suite à cette bagarre, prendront la fuite. Ils ne seront arrêté qu'ultérieurement. Cités, hier, à la barre du tribunal criminel, l'auteur principal B.H. niera le grief d'homicide volontaire retenu contre lui, disant qu'en se disputant avec la victime, ce dernier est tombé sur le couteau qu'il tenait. Quant à L.D., il réfutera avoir participé à cette bagarre mortelle. Des déclarations qui seront balayés par le témoignage de S.M. qui se trouvait avec la victime. Le représentant du ministère public requit la perpétuité contre les deux jeunes âgés d'à peine la vingtaine. Pour la défense, celle du principal accusé, elle demandera la requalification des faits en coups et blessures ayant entrainé la mort. Alors que celle de L.D., elle plaidera la non-culpabilité. Après délibération B.H. écopera de 20 ans de réclusion et son complice de 10 ans.
